La commune de Val-de-Travers soutient le TransRun, mais elle pose ses conditions. Le Conseil communal estime que le projet de RER neuchâtelois profite à toutes les régions, qu’il est porteur d’avenir et vecteur de cohésion. Le TransRun doit permettre de relier les quatre villes du canton de Neuchâtel en moins d’une heure, d’améliorer les liaisons externes et de contribuer au développement.
Mais l’exécutif de Val-de-Travers exige des garanties, sur le plan politique comme sur le plan financier. Ses conditions portent notamment sur l’horaire cadencé à la demi-heure sur la ligne Buttes-Neuchâtel, sur le maintien des bus pour les liaisons avec les communes voisines, et sur une étude concernant la création des deux nouvelles gares prévues à Couvet-Léchère et à Buttes-Sugis.
Le Conseil communal de Val-de-Travers se dit prêt à participer au financement s’il a son mot à dire dans la conduite du projet et si l’Etat ne cherche plus à reporter de charges sur les communes dans les années à venir. Au regard de certaines expériences vécues par le passé, l’exécutif communal souhaite aussi instaurer un système de pénalités en cas de retard dans la mise en service des liaisons qui concernent la région. /msa - fpa