Des bulletins invalidés : oui, mais dans un nombre raisonnable

Près de trois pour cent des bulletins des élections cantonales neuchâteloises ont été déclarés ...
Des bulletins invalidés : oui, mais dans un nombre raisonnable

Près de trois pour cent des bulletins des élections cantonales neuchâteloises ont été déclarés nuls. Un chiffre que la Chancellerie d’État surveille avec attention mais qui ne l’inquiète pas pour autant.

Il y a eu un peu plus que 1'600 bulletins déclarés nuls dimanche. (Photo : archives) Il y a eu un peu plus que 1'600 bulletins déclarés nuls dimanche. (Photo : archives)

1’611 bulletins n’ont pas été comptabilisés lors des élections cantonales neuchâteloises de dimanche dernier. Dans le détail, ce sont 436 enveloppes de vote qui ont été déclarées nulles pour le scrutin au Conseil d’État et 1'175 pour celui au Grand Conseil. Des chiffres qui ont poussé SolidaritéS à réagir dans la foulée pour avoir des explications. « On se situe dans des niveaux qui sont assez proches de ce qu’on avait en 2021. Avec nos analyses un peu plus poussées sur le type de bulletin nuls, on remarque une permanence des bulletins multiples. Les gens continuent de mettre plusieurs bulletins au sein de la même enveloppe », explique Steven Russo, chargé des droits politiques à la Chancellerie du Canton de Neuchâtel.

Steven Russo : « On continue les efforts pour essayer de réduire ce phénomène. »

À titre de comparaison lors des élections cantonales de 2021, 364 bulletins avaient été déclarés nuls lors du scrutin au gouvernement contre 970 dans celui pour le parlement.


Le vote électronique comme solution ?

La Chancellerie d’État ne s’alarme donc pas pour autant en expliquant que ces chiffres sont similaires aux derniers scrutins. Elle explore toutefois des pistes pour améliorer la situation comme le vote électronique. « C’est difficile de faire faux lorsque l’on vote électroniquement. Il y a des marqueurs à l’écran et le vote ne passe pas tant que tout n’a pas été rempli comme il faut. Après la Confédération limite à 30% de l’électorat les essais sur cet outil, donc ça ne peut pas toucher tout le monde », constate Steven Russo. /dpi 

« On se concentre sur les méthodes traditionnelles. »


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