Élection au Conseil d'État
Ils sont au total 19 candidats à viser un siège au Conseil d’État pour les élections cantonales de ce printemps. À l’issue du délai de dépôt des listes le lundi 27 janvier, sept femmes et douze hommes briguent un siège à l’exécutif neuchâtelois.
La gauche et la droite partent unies, chacune avec une liste de cinq noms. Les deux blocs ont décidé d’unir leurs forces pour maintenir ou reconquérir la majorité, actuellement détenue par la droite et ses trois conseillers d’État. C'est la première fois depuis 1993 que la droite et la gauche partent toutes deux aussi unies dans le canton.
En plus de ces deux blocs, deux vert’libéraux et sept outsiders sont en lice. Tous les conseillers d’État sortants visent un nouveau mandat, à l’exception d’Alain Ribaux (PLR) qui ne se représente pas.
Pour rappel, le Conseil d’État est élu au système majoritaire à deux tours.
L’alliance de gauche
L’alliance « Gauche unie » présente les sortants Florence Nater (PS) et Frédéric Mairy (PS), la conseillère aux États Céline Vara (Les Vert-e-s) et les députées au Grand Conseil Christine Ammann Tschopp (Les Vert-e-s) et Sarah Blum (POP).
L’alliance de droite
La liste de droite est composée des sortants Crystel Graf (PLR) et Laurent Favre (PLR), ainsi que du député et ancien président du Grand Conseil Quentin Di Meo (PLR). À ce trio du Parti libéral-radical s’ajoutent la députée Manon Freitag (Le centre) et le conseiller communal chaux-de-fonnier Thierry Brechbühler (UDC). Il s’agit de la première fois que la droite neuchâteloise présente une liste commune avec l’UDC et Le Centre.
Les « outsiders »
La conseillère générale au Landeron Jessica Muriset (PVL) et le conseiller communal à La Grande Béroche Maxime Rognon (PVL) se présentent. L’ancien UDC Grégoire Cario se porte également candidat en tant qu’indépendant sur la liste « simplement aider ».
Candidat malheureux à l'élection complémentaire au Conseil d'État en novembre 2023, Jean-Luc Pieren se présente également au nom du Parti fédéraliste européen. Enfin, une liste intitulée « Modernokratie (droit de veto populaire) », menée par le militant pour le vote blanc Thomas Wroblevski a été constituée.
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