C’est la veillée d’armes avant l’éventuel second tour de l’élection au Conseil d’État neuchâtelois. Au lendemain du scrutin et de la victoire de la gauche, les présidents du PS et du PLR refusent à ce stade de rejeter le moindre scénario.
À gauche, FRancis Krähenbühl, président du Parti libéral-radical, et à droite Romain Dubois, président du Parti socialiste.
À quoi ressemblera le futur Conseil d’État neuchâtelois ? Ce lundi, au lendemain du dimanche électoral, la réponse n’est pas encore complètement connue. Les deux candidats socialistes de la Gauche unie ont été élus au 1er tour. Les sortants Frédéric Mairy et Florence Nater ont obtenu respectivement 23'983 et 23'405 voix. Viennent ensuite le libéral-radical sortant Laurent Favre, suivi en 4e position de la verte Céline Vara. La PLR Crystel Grarf est 5e avec un peu plus de 500 voix d’avance sur la popiste Sarah Blum.
Dans « La Matinale » ce lundi, le président du Parti socialiste neuchâtelois Romain Dubois a estimé qu’il s’agissait « d’un résultat assez incroyable, historique ». Mais qu’à présent, il jugeait qu’il s’agissait « d’une grande responsabilité » d’être à la hauteur des attentes de l’électorat.
Au sujet des résultats de son camp, le président du Parti libéral-radical neuchâtelois Francis Krähenbühl analyse que « l’Alliance neuchâteloise a fonctionné, mais la somme des électorats PLR, UDC et du Centre ne pouvait pas nous permettre de faire beaucoup mieux ».
À présent, les camps se positionnent en vue d’un éventuel second tour. Les positions ne sont pas arrêtées. « On est ouverts à tous les scénarios », relève Francis Krähenbühl, qui reconnait que la droite « attend de voir ce que fait l’Union de la gauche ». Romain Dubois insiste sur le fait que, quoi qu’il en soit, « une discussion commune sera prise par l’ensemble de la gauche unie », c’est-à-dire ses trois composantes : Parti socialiste, Vert-e-s et Parti ouvrier et populaire. Le délai de dépôt des listes pour le second tour, c’est mardi à midi. /sma
