Peut-on ramener des coquillages ou une perruche de son voyage à l’autre bout du monde ? Le commerce illégal d’espèces menacées a un impact sur la biodiversité. Muzoo met sur pied un atelier ce mercredi à La Chaux-de-Fonds pour informer la population des bons procédés.
Sensibiliser sur le commerce illégal d’espèces menacées et son impact sur la biodiversité. C’est le thème de l’atelier organisé ce mercredi à Muzoo à La Chaux-de-Fonds. Il propose aux enfants et adultes de se plonger dans les secrets du trafic illégal dans une activité ludique et présente également le travail de CITES, la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction. CITES sera présenté par Bruno Mainini, de l’Unité de protection des espèces à l’Office fédéral de la sécurité alimentaire et des affaires vétérinaires.
Dans La Matinale ce mercredi, Bruno Mainini relève que le commerce illégal d’animaux n’a pas un impact direct sur la situation en Suisse. Par contre au niveau des plantes, il y a deux aspects. « D’une part, les plantes vont disparaître de leur région d’origine. Et de l’autre côté, ces espèces peuvent devenir invasives en Suisse », explique le spécialiste. Il précise par contre que cela ne veut pas dire qu’il est interdit de rapporter par exemple un cactus de son voyage au Mexique. Il prône plutôt le fait de s’informer sur les bons comportements à adopter.
L’important est donc de s’informer, et l’une des manières de le faire est de participer à l’atelier de Muzoo ce mercredi. Programme complet ici. /lgn