Le parti espère augmenter sa députation lors des prochaines élections cantonales du 23 mars. Les questions familiales sont au cœur du programme de campagne des centristes. Quant à une éventuelle alliance au sein du législatif, former un groupe commun avec le PLR est l’option privilégiée.
Le président du Centre Neuchâtel, Jonathan Marty, espère voir son parti remporter cinq sièges au Grand Conseil le 23 mars.
Décrocher un siège de plus qu’il y a quatre ans. C’est l’objectif du Centre neuchâtelois pour la prochaine élection au Grand Conseil. Il espère ainsi avoir cinq élus au Parlement cantonal au soir du 23 mars. Pour y parvenir, le parti mise sur une liste « avec une bonne représentation hommes-femmes » de 41 personnes, « aux profils socio-économiques divers et variés, issues de toutes les régions du canton », explique le président Jonathan Marty. Les questions familiales figurent au cœur du programme du Centre Neuchâtel. « On se bat pour les places d’accueil pré et parascolaire. Il en faut beaucoup plus, à des prix beaucoup plus abordables. On se bat aussi pour les conditions de travail du personnel en crèche qui parfois sont trop basses. Autre domaine important à nos yeux, la fiscalité des familles. Les déductions fiscales pour les frais de garde doivent être revues et augmentées », selon le président du Centre.
Jonathan Marty : « Il n’est pas normal de figurer sur des listes d’attente pour des places d’accueil extrascolaire. »
Le Centre Neuchâtel s’engage aussi « en faveur d’une transition écologique pragmatique, soutenant les énergies renouvelables sans dogmatisme et promouvant une agriculture moderne et locale ». Au niveau de l’économie, il veut « renforcer l’attractivité du canton grâce à des partenariats public-privé. »
Vers un groupe PLR-Le Centre au Grand Conseil ?
Actuellement, les députés centristes forment un groupe avec les Vert’libéraux au Grand Conseil. Mais pour l’élection au Conseil d’État, Le Centre fait alliance avec le PLR et l’UDC. Alors qu’en sera-t-il lors de la prochaine législature ? « Ce sont seulement les députés élus qui ont le pouvoir de décider avec qui ils veulent former un groupe commun. Donc je ne peux pas me substituer à eux dans la prise de parole. Mais c’est clair qu’au vu des élus potentiels, on s’achemine plutôt vers un groupe avec le PLR », répond Jonathan Marty.
« Ne pas former un groupe au Grand Conseil avec une autre formation politique me paraît peu probable. »
Si Le Centre décroche cinq sièges, comme il l’ambitionne, il pourrait envisager de ne pas s’allier avec un autre parti. Cinq élus constituant le nombre minimum pour pouvoir siéger dans les commissions. « Mais je ne pense pas que ça soit l’option qui sera envisagée », ajoute Jonathan Marty.
Le président du Centre Neuchâtel se dit en tout cas confiant pour atteindre 3% des suffrages, le quorum nécessaire pour accéder au Parlement cantonal. /jpp
