Le PVL se veut le parti du centre et de la durabilité

Le Parti Vert’libéral a lancé samedi à Neuchâtel sa campagne en vue des élections cantonales ...
Le PVL se veut le parti du centre et de la durabilité

Le Parti Vert’libéral a lancé samedi à Neuchâtel sa campagne en vue des élections cantonales du 23 mars. Il a présenté un programme qualifié d’écologiste et libéral.

Le Parti Vert'libéral neuchâtelois a lancé sa campagne samedi à Neuchâtel en lançant des bottes, en écho à son slogan « Droits dans nos bottes ». Le Parti Vert'libéral neuchâtelois a lancé sa campagne samedi à Neuchâtel en lançant des bottes, en écho à son slogan « Droits dans nos bottes ».

Ni à gauche ni à droite, ni de gauche ni de droite : le Parti Vert’libéral neuchâtelois se revendique comme le seul parti véritablement au centre. Il a lancé samedi à Neuchâtel sa campagne en vue des élections cantonales du 23 mars, en présence de Céline Weber, conseillère nationale vert’libérale vaudoise, seule élue du parti pour la Suisse romande.

Le PVL neuchâtelois présente deux candidats au Conseil d’État, à savoir Jessica Muriset et Maxime Rognon, et une liste de 53 candidats au Grand Conseil.

De gauche à droite : Jessica Muriset, Maxime Auchlin, Céline Weber et Maxime Rognon. De gauche à droite : Jessica Muriset, Maxime Auchlin, Céline Weber et Maxime Rognon.

Objectif de campagne

Pour le Grand Conseil, le PVL espère faire au moins le même score qu’il y a quatre ans, soit huit sièges. Il en compte actuellement dix. Un libéral-radical et un centriste ont rejoint les rangs du parti en cours de législature. Les Vert’libéraux espèrent évidemment intégrer le gouvernement pour « se battre contre les extrêmes et avoir un Conseil d’État équilibré avec une formule gauche, droite et le PVL », indique le président Maxime Auchlin.


La durabilité au cœur de la campagne

Le parti veut être la 3e voix, celle du centre, capable de créer de ponts et de faire des compromis. Comme son slogan de campagne, il se dit droit dans ses bottes et mise sur la durabilité, qu’elle soit économique, environnementale ou sociale. Pour le président du parti, Maxime Auchlin, l’économie et l’environnement vont de pair. « On ne va pas pouvoir faire de l’avance sur l’angle environnemental sans tenir compte de l’économie et l’on ne peut pas faire de l’économie sans tenir compte des aspects environnementaux. »

Maxime Auchlin : « L’économie et l’écologie font partie des deux faces de la même pièce. »

La durabilité se retrouve dans les quatre thèmes de campagnes du parti : santé, éducation et qualité de vie pour le premier, économie et durabilité pour le 2e, mobilité et énergie pour le 3e et enfin, environnement et sécurité pour le dernier. Il s’agit, par exemple, de promouvoir le sport et de faire de la prévention pour maintenir une population en bonne santé. Le parti met aussi en avant le problème des assurances maladie que certains ne peuvent plus payer. Mais au-delà des primes « c’est le système de santé qui est malade et qu’il faut revoir, car il ne fonctionne pas. »

« À l’heure actuelle on trouve beaucoup de solutions pour pallier les manquements d’un système de santé qui est en fin de vie. »

Le parti milite également pour une fiscalité attractive, des transports publics qui fonctionnent et qui arrivent à l’heure. Et, pourquoi pas, pour inciter la population à prendre le bus, « proposer les petits trajets à un franc ». Quant à l’immigration, le PVL a un discours nuancé. Il relève que l’économie en a besoin, mais qu’elle doit être contrôlée. « On ne peut pas accueillir tout le monde. »

Les élections cantonales neuchâteloises ont lieu le 23 mars. Un second tour au Conseil d'Etat est prévu le 13 avril. RTN suit cette campagne pour vous. /sma


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