Intégrité sexuelle des élèves à mieux protéger à Neuchâtel

L'affaire de l'enseignant de lycée suspendu, puis licencié en début d'année pour avoir eu des ...
Intégrité sexuelle des élèves à mieux protéger à Neuchâtel

L'affaire de l'enseignant de lycée suspendu, puis licencié en début d'année pour avoir eu des relations sexuelles avec des élèves, rebondit au Grand Conseil neuchâtelois. Les députés ont accepté mardi à une quasi-unanimité une motion de Clarence Chollet demandant d'améliorer la protection de l'intégrité sexuelle des élèves.

Les députés neuchâtelois ont accepté à la quasi-unanimité une motion demandant d'améliorer la protection de l'intégrité sexuelle des élèves. Les députés neuchâtelois ont accepté à la quasi-unanimité une motion demandant d'améliorer la protection de l'intégrité sexuelle des élèves.

Ce mardi, les députés neuchâtelois ont accepté à une quasi-unanimité une motion amendée de Clarence Chollet (Vert.e.s) demandant d’améliorer la protection de l’intégrité sexuelle des élèves. Cette motion fait suite à l’affaire de l’enseignant du lycée, suspendu puis licencié en début d’année pour avoir eu des relations sexuelles avec des élèves.

« Une relation sexuelle, même consentie, entre un enseignant et un élève est problématique » car elle a lieu dans un rapport de pouvoir et de dépendance, a déclaré Clarence Chollet. La députée veut que le Canton s'inspire de Genève, qui a édicté une directive pour proscrire une telle relation, et de Vaud qui lui a emboîté le pas.

Clarence Chollet : « On demande d’explorer plusieurs pistes notamment l’interdiction, à travers une loi ou un règlement, des relations sexuelles entre enseignant et élève. »

Les députés ont accepté un amendement socialiste demandant d'inclure tous les établissements de formation accueillant des élèves en âge de fréquenter le secondaire II du canton. Ils ont aussi approuvé un amendement de la députée UDC Roxann Durini demandant que les apprentis soient également protégés sur leur lieu de travail, y compris dans les entreprises privées.

La motion demande par ailleurs une organisation périodique d’une sensibilisation du corps enseignant neuchâtelois sur les questions déontologiques en milieu scolaire et de formation. Le texte évoque l’opportunité de rendre obligatoire l’adoption d’un code de conduite au sein de tous les établissements scolaires du canton.

Crystel Graf, conseillère d'Etat en charge de la formation, ne s'est pas opposée à la motion. « On va faire une analyse de la législation et voir si elle est insuffisante ». Le Canton va aussi déterminer les mesures à prendre pour améliorer la sensibilisation des enseignants. « Un code de déontologie sera présenté d'ici à la fin de l'année », a ajouté Crystel Graf. /ATS-jpp


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