Elles ont révélé jeudi leur résumé de l’exercice 2023 et il est bon ! Le bilan atteint 3,1 milliards, soit une hausse de 2,6% par rapport à l’an passé. Un bénéfice de 2,3 millions de francs a également pu être dégagé
Les banques Raiffeisen neuchâteloises se portent bien. Elles ont réalisé un très bon exercice en 2023, selon un communiqué publié jeudi. Tous les chiffres sont en hausse à commencer par le bilan qui atteint 3,1 milliards de francs, soit une augmentation de 2,6% par rapport à 2022. Un bénéfice de 2,3 millions de francs, lui aussi en hausse de 7% par rapport à 2022, a été dégagé. Raiffeisen se félicite également que 1'100 nouveaux clients neuchâtelois ont poussé la porte de l’institution en 2023. « C’est le travail dans la continuité, avec toujours une même politique : prudente mais présente pour les clients », explique Laurent Risse, président de la Fédération neuchâteloise des banques Raiffeisen. Ce dernier se réjouit également de la hausse de 3,3% des dépôts à la clientèle, ce qui correspond à un montant de 2,3 milliards de francs.
Laurent Risse, président de la Fédération neuchâteloise des banques Raiffeisen
Pas de plateau en ligne de mire
C’est désormais une constante, le bilan neuchâtelois de Raiffeisen est positif année après année. On peut donc se demander pour combien de temps encore ces chiffres vont continuer de grimper. « On ne sait jamais, le marché est tellement mouvant et tout ce qui peut se passer peut avoir un impact. A un moment donné nous aurons un plateau, mais je ne pense pas qu’on l’ait déjà atteint », rassure Laurent Risse.
Un nouveau mandat pour Laurent Risse
Depuis 2019, Raiffeisen a mis sur pied le Conseil BR : un organe chargé de simplifier les échanges entre les banques Raiffeisen et le conseil d’administration. Il traite notamment de politique commerciale et stratégique. Depuis février, Laurent Risse en est le vice-président, lui qui a déjà été membre du Conseil BR pendant 4 ans. « Je trouve important de défendre l’image des banques Raiffeisen, de la Romandie et de la Suisse afin d’avoir cette diversité », raconte le premier Romand à accéder à ce poste. /comm-dpi