Au-delà des prises de position, c’est l’avenir de Carnavallon qui compte. C’est le point de vue des anciens membres du comité. Dans une lettre ouverte, ils réagissent aux accusations lancées par les organisateurs actuels du Carnaval du Val-de-Travers
Au tour des anciens responsables du Carnavallon de prendre la parole. Une quinzaine d’anciens membres du comité d’organisation du carnaval ont signé collectivement une lettre ouverte jeudi dans le Courrier du Val-de-Travers. Ils réagissaient ainsi aux déclarations du comité actuel, qui lors d’une prise de position publique, leur imputait une partie des responsabilités dans les difficultés financières actuelles que connait la manifestation.
Mise au point autour de l'édition 2017
Ancien coprésident, Quentin Di Meo reconnait qu’en 2017, l’édition du 40e anniversaire de Carnavallon s’est terminée par un déficit de plus de 29'500 francs, mais il relève que cette orientation avait été validée à l’époque par l’Assemblée générale, et que ce cette perte avait été entièrement épongée par les bénéfices des carnavals de 2016 et 2018.
« On a voulu faire quelque chose d’extraordinaire », explique Quentin Di Meo
Le nouveau comité a également accusé ses prédécesseurs d’avoir creusé le trésor de guerre de la manifestation. Pour Quentin Di Meo, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Selon lui, son équipe est parvenue à mettre 10'000 francs de côté pendant les années où elle officiait.
Quentin Di Meo : « Des éléments très positifs »
Les anciens membres du comité du Carnavallon regrettent ces tensions. Pour eux, personne n’aurait de mal à comprendre que le carnaval connaisse des difficultés au cours de cette période difficile. Ils disent souhaiter que la manifestation perdure.
« Ce n’est pas la vérité »
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