Le Dies Academicus entre passé et avenir

L’Université de Neuchâtel, figure du patrimoine cantonal ? En écho aux 175 ans de la République ...
Le Dies Academicus entre passé et avenir

L’Université de Neuchâtel, figure du patrimoine cantonal ? En écho aux 175 ans de la République neuchâteloise, l’institution est revenue sur leur passé commun lors du Dies Academicus samedi

Kilian Stoffel est revenu sur le passé commun de l'Université de Neuchâtel et de la République neuchâteloise lors du Dies Academicus. Kilian Stoffel est revenu sur le passé commun de l'Université de Neuchâtel et de la République neuchâteloise lors du Dies Academicus.

La notion de patrimoine au cœur du Dies Academicus de l’Université de Neuchâtel. Plus de 300 personnes ont assisté à cette journée officielle de l’institution samedi. Le thème – « L’Université, figure du patrimoine cantonal » – faisait écho au 175 ans de la République neuchâteloise. L’institution créée en 1909 et son ancêtre, l’Académie, née en 1838, ont accompagné les soubresauts de l’histoire cantonale, passant de la monarchie prussienne à une république. Pour Kilian Stoffel, recteur de l’Université de Neuchâtel, ça ne fait pas de doute : l’institution fait partie du patrimoine cantonal. « Il y a toujours eu une étroite collaboration entre les autorités politiques et l’UniNE », explique-t-il. 

L’avenir de l’Université de Neuchâtel a également été abordé avec le projet de futur bâtiment au bord du lac. L'occasion aussi de revenir sur le financement de l'institution : le 31 octobre, le Grand Conseil a voté une enveloppe budgétaire de 211 millions de francs pour la période 2023-2026. Le délai avant ce vote a toutefois causé des incertitudes au sein des facultés, ont souligné les responsables samedi. Ils relèvent par ailleurs que l'UniNE devra au final se débrouiller avec moins d'argent, en raison de la baisse des recettes des cantons partenaires et de la Confédération.

Dans les différentes allocutions de ce Dies Academicus, les orateurs ont souligné l’apport matériel et immatériel d’une université à son canton. Kilian Stoffel a tenu à rappeler que l’institution n’est pas que neuchâteloise. « On travaille activement au niveau de l’Arc jurassien, que ce soit au niveau des lycées ou de l’implantation des centres de recherche. »

Quatre doctorats honoris causa ont été remis ce samedi. Ils ont été attribués à l’ancien archéologue cantonal neuchâtelois, le Docteur Jacques Bujard, à l’hydrologue australien le professeur John Doherty, au professeur Pierre Tercier, sommité du droit de la concurrence et des affaires et à Andréa Maechler, directrice générale adjointe de la Banque des règlements internationaux. Pour l’ancienne directrice de la Banque nationale suisse, plus qu’un honneur, c’est un rêve de recevoir cette distinction, car pour Andréa Maechler, il s'agissait de son second doctorat d'honneur, le premier ayant couronné son travail académique. La preuve, selon elle, qu’il existe des liens entre le monde politique et professionnel et le milieux académique et universitaire. /lgn

Entretien avec Andréa Maechler

Andréa Maechler a reçu sa distinction des mains du recteur Kilian Stoffel (à gauche) en compagnie du doyen de la faculté des Sciences économiques Peter Fiechter. Andréa Maechler a reçu sa distinction des mains du recteur Kilian Stoffel (à gauche) en compagnie du doyen de la faculté des Sciences économiques Peter Fiechter.


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