Le réseau de Groupe E a été endommagé par la catastrophe, mais le chantier d'enfouissement de la ligne électrique n'en a pas trop souffert
Un pylône électrique coupait la route menant à l'hôtel des Endroits, les jours suivants la tempête du 24 juillet à La Chaux-de-Fonds.
Des pylônes électriques couchés sur la route, près de l’hôtel des Endroits. C’est l’une des images marquantes de la tempête du 24 juillet à La Chaux-de-Fonds. Ce jour-là, les ouvriers du chantier de l’enfouissement de la ligne électrique de Groupe E ont eu chaud. Bilan : quelques blessures, la plupart légères. Et des dégâts matériels.
« J’étais en séance de chantier et on a vu que ça se couvrait. On s’est dit : « on se réfugie dans les voitures ». J’étais dans la voiture, je voyais des tuiles qui m’arrivaient contre », témoigne Dimitri Mooser, le responsable du chantier.
Deux employés de Groupe E témoignent
Deux grandes lardasses de terre coupent le paysage de La Chaux-de-Fonds en deux du nord au sud depuis des mois. Les travaux d’enfouissement de la ligne électrique de Groupe E sont bientôt terminés. La partie enfouie, qui va des Endroits aux Foulets, devrait être mise en service en décembre.
Le projet, initié par la Ville de La Chaux-de-Fonds pour favoriser son développement urbanistique, a coûté 3,5 millions de francs, dont 500'000 francs à charge de la commune. « Une série de pétitions a demandé également l’enfouissement de la partie sud de la ligne pour les besoins du développement urbanistique de la Ville », explique Dimitri Mooser.
L'enfouissement, un projet qui date de 2016
La ligne enfouie à La Chaux-de-Fonds se trouve sur un axe électrique qui part du Châtelot, passe par Tête-de-Ran et Chaumont pour aboutir à Cornaux.
11'000 des 13'000 kilomètres de lignes électriques que possède Groupe E sont souterrains et cette part enfouie augmente chaque année. Les coûts de ces investissements sont reportés sur la facture d’électricité. /vco
