Une personne condamnée pénalement peut être candidate

Le conseiller d’Etat Alain Ribaux a répondu à une interpellation mercredi devant le Grand Conseil ...
Une personne condamnée pénalement peut être candidate

Le conseiller d’Etat Alain Ribaux a répondu à une interpellation mercredi devant le Grand Conseil neuchâtelois concernant la candidature de Jean-Luc Pieren au Conseil d’Etat neuchâtelois

Une personne, qui est condamnée pénalement, peut être candidate au Conseil d’État neuchâtelois. Une personne, qui est condamnée pénalement, peut être candidate au Conseil d’État neuchâtelois.

Une personne, qui est condamnée pénalement, peut être candidate au Conseil d'Etat neuchâtelois, a déclaré mercredi Alain Ribaux, son président. Ce dernier répondait à une interpellation visant le cas de Jean-Luc Pieren, candidat à l'élection complémentaire du 26 novembre, qui a fait recours au Tribunal fédéral contre une condamnation pénale pour dol éventuel.

Dans une interpellation, Michel Zurbuchen se demandait aussi s'il est cohérent qu’aucune condition ne soit imposée pour une candidature, alors même qu’il est possible de destituer un membre du Conseil d’État auteur d’une infraction pénale. Le député PLR a rappelé que les candidats de son parti au Grand Conseil devaient avoir un casier judiciaire vierge, ne pas avoir de poursuites et ne pas être en retard dans le paiement de leurs impôts.

S'il trouve plutôt incohérent qu'aucune condition ne soit fixée, Alain Ribaux a expliqué qu'un changement « n'est plutôt pas » prévu. Le président du Conseil d'Etat a expliqué sa réponse brève, en raison de l'urgence de l'interpellation déposée.

Ex-député UDC, l'indépendant Jean-Luc Pieren est candidat à la succession de Laurent Kurth le 26 novembre. Le sexagénaire a été condamné en avril par le Tribunal cantonal pour dol éventuel dans une affaire de blanchiment d'argent.

Le désormais Chaux-de-Fonnier a fait recours au Tribunal fédéral. Même s'il est condamné par la Haute Cour, Jean-Luc Pieren pourra se porter candidat. Depuis 2007, l'inéligibilité n'existe plus dans le Code pénal suisse. /ats


 

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