Le conseiller communal de Val-de-Travers a été désigné par le Parti socialiste neuchâtelois pour se porter candidat à la succession du conseiller d’État démissionnaire
Frédéric Mairy franchit une étape supplémentaire dans la succession au conseiller d’État démissionnaire Laurent Kurth. Samedi en fin d’après-midi, le congrès du Parti socialiste neuchâtelois a désigné le conseiller communal vallonnier par acclamation. Le parti à la rose était réuni à Pierre-à-Bot, sur les hauts de Neuchâtel. Aucun autre socialiste ne s’est porté candidat. Frédéric Mairy était arrivé sixième lors du premier tour des dernières élections cantonales.
La potentielle élection complémentaire se tiendra le dimanche 26 novembre. La date a été confirmée vendredi par le Conseil d’État, malgré une recommandation votée mercredi par le Grand Conseil qui demandait de repousser l’élection à une date ultérieure.
Une éventuelle élection tacite a ses avantages et ses inconvénients, selon Frédéric Mairy
L'UDC et le PLR ne présenteront pas de candidat à cette complémentaire. Les Verts estiment de leur côté que les conditions ne sont pas réunies pour présenter une candidature. Le délai pour annoncer des candidats est fixé au lundi 2 octobre. Si aucun autre citoyen ne conteste la candidature de Frédéric Mairy, l’élection pourrait être tacite. C’est donc une forme de tapis rouge qui est à ce stade déployé pour le candidat socialiste. Cette situation a ses avantages et ses inconvénients, selon le principal intéressé. Pour Frédéric Mairy, une élection tacite permettrait à la République d’économiser de l’argent et faciliterait la transition au Conseil communal de Val-de-Travers. À ses yeux, la pression sera toutefois forte. « Quand vous donnez l’impression que tout était joué d’avance, vous avez peu de temps pour faire vos preuves », a déclaré Frédéric Mairy. Les élections cantonales sont en effet prévues en 2025. /aju-rgi-sbm