La Neuchâteloise a remis ce week-end son mandat à la coprésidence des Femmes socialistes suisses. Elle avait annoncé sa décision à la suite de son élection au Conseil national lors des fédérales d’octobre
Martine Docourt s’est officiellement retirée ce week-end de la coprésidence des Femmes socialistes suisses. La Neuchâteloise a remis son mandat samedi, lors de l’assemblée générale. Elle est remplacée par la Valaisanne Mathilde Mottet, qui siègera aux côtés de Tamara Funicello. Martine Docourt avait annoncé qu’elle quitterait son poste à la fin de l’année dernière, à la suite de son élection au Conseil national lors des fédérales d'octobre. Parmi les points forts qui ont marqué son mandat, Martine Docourt a indiqué mercredi, dans La Matinale RTN, la grève féministe de 2019. « Le moment où sur la Place fédérale il y a eu l’arrivée des parlementaires et des conseillères fédérales. Ça reste vraiment un moment important pour les femmes socialistes. On a réussi à mobiliser sur des revendications qui nous tenaient à cœur. » La réforme du Code pénal en matière sexuelle fait aussi partie des satisfactions exprimées par Martine Docourt. « On a mobilisé avec les réseaux féministes sur l’ensemble de la Suisse pour intégrer la notion de consentement dans la redéfinition du viol. Et cette mobilisation s'est vraiment faite de la rue jusqu’au Parlement où on a pu faire entendre nos revendications. »
Parmi les échecs, l’élue socialiste revient sur la hausse de l’âge de la retraite des femmes. Martine Docourt restera au Comité directeur des Femmes socialistes suisses. Et elle continuera son combat à Berne pour faire avancer la cause des femmes. « Il y a toute une série de dossiers sur lesquels j’ai envie de m’investir. Et pour faire le lien avec les Femmes socialistes, il y a la question de la lutte contre les violences et leur financement. Je vais aussi suivre l’initiative sur les crèches, voir s’il y a un contre-projet qui pourrait être mis en place et comment ça sera soumis au peuple. » /sma