Une priorité à La Chaux-de-Fonds : la sécurisation

Éviter des dégâts supplémentaires avant de penser à la reconstruction. L’Établissement cantonal ...
Une priorité à La Chaux-de-Fonds : la sécurisation

Éviter des dégâts supplémentaires avant de penser à la reconstruction. L’Établissement cantonal d’assurance et de prévention a mis en marche sa procédure de crise

Avant de reconstruire ou de réparer, il faut sécuriser pour éviter des dommages supplémentaires. Avant de reconstruire ou de réparer, il faut sécuriser pour éviter des dommages supplémentaires.

« En 30 ans, je n’avais encore jamais vu ça ». Les mots de Pascal Eschmann, le responsable du secteur assurance de l’Établissement cantonal d’assurance et de prévention au lendemain de la tempête qui a frappé La Chaux-de-Fonds. Les fortes rafales de vent ont détruit bâtiments et infrastructures, fait un mort et plusieurs dizaines de blessés.

La priorité aujourd’hui, c’est la sécurisation des immeubles touchés. Pour les propriétaires concernés, une fois le sinistre annoncé en ligne sur le site de l’ECAP, ils peuvent de leur propre initiative prendre les mesures nécessaires pour éviter d’autres dégradations, sans se mettre en danger. Dans un communiqué diffusé mardi matin, l’ECAP précise qu’il ne faut « pas intervenir sur des panneaux photovoltaïques qui restent sous tension, même débranchés ».

Cette phase de sécurisation est rendue complexe par l’absence de nombreux artisans en raison des vacances. L’Établissement cantonal d’assurance et de prévention a pris langue avec ses collèges des cantons voisins et tient à disposition une liste.

Pascal Eschmann, responsable du secteur assurance de l’ECAP : « Nous avons sollicité les établissements cantonaux voisins » 

L’établissement a aussi sollicité les cantons de Vaud et de Genève pour obtenir de grandes échelles. Dès ce mardi, une première approximation des dégâts sera réalisée, afin d’évaluer le nombre de sinistres et le montant des dommages.

Cette première phase, de sécurisation et de mesures d’urgence, sera suivie par la remise en état. À noter que pour des travaux de démolition ou de réparation, l’accord de l’ECAP reste nécessaire.

« On travaille par étapes »

Pour faire face à cette situation exceptionnelle, L’ECAP a mis en place sa procédure de crise, tant au niveau administratif que technique. Sa ligne de téléphone (032 889 62 22) répond aux appels de 8h à 17h. Le dispositif restera en place au moins toute la semaine. 

Mardi à la mi-journée, l’ECAP avait déjà répondu à près de 2000 appels.

/cwi


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