Taux de chômage : réactions neuchâteloises

Avec un taux à 1,9% au niveau national et à 2,5% dans le canton, le nombre de chômeurs a atteint ...
Taux de chômage : réactions neuchâteloises

Avec un taux à 1,9% au niveau national et à 2,5% dans le canton, le nombre de chômeurs a atteint un niveau historiquement bas. Une situation qui à la fois réjouit et inquiète les acteurs du monde économique et associatif neuchâtelois

Les chiffres du chômage descendent rapidement en mai. (Photo : archives) Les chiffres du chômage descendent rapidement en mai. (Photo : archives)

Le taux de chômage continue de chuter. Comme le montrent les chiffres publiés mercredi, le nombre de chômeurs a diminué au mois de mai de 0,1 point par rapport à avril. Au niveau suisse, le taux est de 1,9% alors qu’à Neuchâtel il est légèrement plus haut à 2,5%. Le nombre de demandeurs d’emploi a reculé pour s’établir à 4'014 alors que celui des chômeurs se fixe à 2'225. Pour le directeur de la Chambre neuchâteloise du commerce et de l’industrie (CNCI) Florian Németi, cette situation est réjouissante sur le plan économique. Pourtant, il existe aussi un revers de la médaille : « il se trouve que du côté du marché, il y a des difficultés à recruter du personnel et c’est un problème qui existe déjà depuis plusieurs mois », déplore-t-il.

Florian Németi : « Ce problème ne fait que de s’accentuer »

Situation tenable ?

Cette dégringolade des chiffres du chômage inquiète le directeur de la CNCI. De plus, cette dernière est devenue une constante récurrente depuis le début de l’année. « Je ne pense pas qu’on puisse souhaiter de descendre encore plus bas ce taux. Notamment du point de vue du marché du travail », explique Florian Németi.

Florian Németi : « De façon réaliste, il y a des taux de chômage incompressibles »

Florian Németi, directeur de la CNCI Florian Németi, directeur de la CNCI

Risque de stigmatisation ?

Du côté de l’Association pour la défense des chômeurs de Neuchâtel (ACDN), cette situation est observée avec une certaine joie. Pourtant, il est légitime de se demander si la conjoncture ne risque pas d’entraîner une forme de stigmatisation envers les personnes sans-emploi actuellement. « Nous sommes plutôt dans la réjouissance car cette baisse est favorable aux chômeurs », détaille Aïcha Brugger, permanente de l’ADCN.

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Aïcha Brugger, permanente de l'ADCN Aïcha Brugger, permanente de l'ADCN

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