La députée socialiste a rejoint le Grand Conseil neuchâtelois il y a trois mois après y avoir été suppléante. Invitée mardi dans La Matinale de l’émission « Dans les Coulisses du Château », elle est revenue sur les futurs dossiers politiques, mais également sur sa vie privée
Vouloir changer les choses à son échelle. C’est ce qui a motivé Julie Courcier Delafontaine à se lancer en politique. La députée socialiste a rejoint le Grand Conseil neuchâtelois il y a trois mois après avoir été suppléante. Depuis 2016, elle est également conseillère générale à Neuchâtel. « J’étais déjà investie quand j’étais jeune dans certains mouvements et en 2016, vingt ans plus tard, j’ai eu l’impression que ma génération avait foiré quelque chose dans les années 90 », déclare Julie Coursier Delafontaine pour expliquer son engagement.
En trois mois, celle qui est également directrice du Bibliobus et présidente de Biblio Neuchâtel n’a pas eu encore le temps de plancher sur les dossiers traités ces derniers mois. Elle se concentre déjà sur ceux qui vont arriver. « La manière dont on va traiter la gratuité des transports en commun après la décision du Tribunal fédéral à Fribourg et tous les dossiers qui ont trait à la loi sur l’accueil des enfants où je pense qu’on a besoin d’une politique qui soit forte », détaille l’élue de 54 ans.
Si son emploi du temps est passablement chargé entre ses mandats d’élue et son travail, Julie Courcier Delafontaine réussit à se dégager un peu de temps pour ses passions. « J’essaie de me recentrer sur ma vie amicale. J’aime aussi fréquenter les festivals, je suis plutôt rock même si je n’ai pas d’aprioris sur la musique », précise-t-elle. /dpi