Les rémunérations des patrons de caisses-maladie pourraient être limitées

Une initiative parlementaire du socialiste neuchâtelois Baptiste Hurni a été acceptée mardi ...
Les rémunérations des patrons de caisses-maladie pourraient être limitées

Une initiative parlementaire du socialiste neuchâtelois Baptiste Hurni a été acceptée mardi par une commission du Conseil des Etats. Ce feu vert, qui emboîte celui de la commission du National, ouvre la voie à l’élaboration d’une loi

Une initiative parlementaire demandant de limiter les rémunérations des patrons des caisses-maladie a été acceptée par les commissions santé du Conseil des Etats et du national. Un feu vert qui ouvre la voie à l'élaboration d'une loi. Une initiative parlementaire demandant de limiter les rémunérations des patrons des caisses-maladie a été acceptée par les commissions santé du Conseil des Etats et du national. Un feu vert qui ouvre la voie à l'élaboration d'une loi.

La Confédération semble prête à limiter les rémunérations des patrons de caisses-maladie. La Commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil des Etats, comme précédemment celle du National, a accepté mardi de donner suite à une initiative parlementaire. Un texte qui demande au Conseil fédéral de fixer des limites de salaire pour les membres des directions et des conseils d’administration des assurances maladie.

Pour l’auteur de cette initiative, le conseiller national socialiste neuchâtelois Baptiste Hurni, il est aujourd’hui inacceptable que certains salaires de dirigeants dépassent le million de francs, alors que dans le même temps, les assurés voient chaque année les coûts de leurs primes maladie exploser.

Baptiste Hurni, conseiller national socialiste neuchâtelois à l'origine de l'initiative

La limitation de ces rémunérations ne représentera cependant pas une grande économie pour les assurés. Seuls quelques francs sont évoqués. Si la mesure peut paraître symbolique, elle est surtout éthique pour Baptiste Hurni.

Le feu vert des commissions à cette initiative parlementaire ouvre maintenant la voie à l’élaboration d’une loi. Celle-ci devra ensuite passer devant le Parlement. Si elle est acceptée, ce sera alors au Conseil fédéral de fixer les limites. Plutôt qu’un plafond, elles devraient se baser sur certains critères, comme la capacité de l’assureur à diminuer les primes ou le nombre d’assurés affiliés. Pour Baptiste Hurni, le fait que les deux commissions ont accepté son texte est un signe positif en vue du vote au Parlement.

Le conseiller national ne cache pas non plus sa surprise quant à l’acceptation de son texte par les deux commissions. « On voit que les mentalités sont en train de changer », se réjouit-il. /rgi


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