La vigne ne craint pas la sécheresse. L’été torride a eu par contre un effet sur l’homogénéité de la maturation du raisin. Les vendanges pourraient commencer avec deux voire trois semaines d’avance et s’étaler jusqu’à fin septembre
La vigne résiste bien à la sécheresse. Johannes Rösti, le directeur de la Station viticole neuchâteloise rappelle que les ceps sont habitués au climat méditerranéen voire du Proche-Orient, d’où ils sont originaires. La quantité produite cette année devrait être bonne. Il y a eu beaucoup de fleurs ce printemps et les grappes sont nombreuses et bien fournies. Par contre, la période de vendange risque d’être avancée et particulièrement longue cette année. La maturité du raisin est très hétérogène sur l’ensemble du vignoble neuchâtelois, mais aussi à l’intérieur des parcelles et même des lignes de pieds de vigne. La récolte pourrait commencer déjà fin août et s’étaler jusqu’en septembre. Johannes Rösti :
« Il faudra être très à l’écoute de son raisin. »
La qualité promet d’être bonne avec peut-être un tout petit bémol. Par manque d’acidité, le millésime 2022 ne sera peut-être pas un vin de garde :
On se dirige vers un millésime chaleureux et solaire
Selon les météorologues, les précipitations pourraient être de retour à la fin de cette semaine, voire au début de la prochaine. Une nouvelle bienvenue pour les vignerons :
« Chaque goutte d’eau est la bienvenue tant qu’elle n’est pas congelée. »
La grêle n’est pas le seul ennemi du raisin. Les vignerons scrutent aussi le ciel à la recherche d’oiseaux :
Affamés et assoiffés, les oiseaux pourraient trouver le raisin fortement appétissant.
/cwi