Près de 150 oppositions ont été déposées contre le projet qui prévoit l’implantation de 3'000 emplois et de 500 habitants sur d’actuelles surfaces agricoles
A gauche, le conseiller d'Etat en charge de l'économie Alain Ribaux. A droite, la présidente des Verts de La Tène et membre du mouvement La Tène en transition Clémence Planas.
Le projet de pôle économique à La Tène ne fait pas l’unanimité. À l’issue du délai fixé à ce lundi, environ 150 oppositions ont fleuri. Elles sont principalement regroupées sous l’égide du mouvement La Tène en transition, selon Clémence Planas, l’une de ses membres. Celle qui est aussi présidente des Verts de La Tène dénonce le bétonnage des terres agricoles. Ce projet prévoit d’utiliser environ 23 hectares entre le centre commercial de Marin Centre et le village d'Epagnier pour y installer 3’000 emplois à plein-temps et plus de 500 habitants.
Pour les opposants, la Commune de La Tène peinera à suivre en matière d’infrastructures. Les écoles, les structures d’accueil pré et parascolaire, ainsi que l’actuel système d’adduction des eaux ne suffiront pas à leurs yeux. Ce projet représentera en effet une augmentation de 10 % de la population de la Commune. Ces craintes sont entendues par les autorités cantonales mais Alain Ribaux, le conseiller d’Etat en charge de l’économie, y voit plutôt l’opportunité de garder des habitants à proximité :
« Ça ne sera pas un habitat massif mais de qualité »
Le mouvement La Tène en transition met également en avant l’augmentation des nuisances sonores. L’une de ses membres, Clémence Planas :
« Il y a déjà des nuisances sonores et là on va en rajouter »
Ce pôle économique de La Tène serait le troisième du canton après ceux du Crêt-du-Locle et de Boudry. /sbe
