Retour devant la justice neuchâteloise pour l’affaire qui oppose Jean-Jacques Wenger à la Société de navigation sur les lacs de Neuchâtel et Morat. L’ancien directeur conteste son licenciement survenu en 2017. L'audience qui s’est tenue mardi matin au Tribunal civil à Boudry a permis d’entendre trois témoins, tous amenés à s’exprimer à la demande de l’avocate de Jean-Jacques Wenger.
Les deux premiers ont côtoyé celui qui était à la tête de la LNM sur le plan professionnel, pendant plusieurs années. L’un a dépeint l’ancien directeur comme un homme fier de son travail et impliqué dans ce qu’il faisait. L’autre a mis en avant les efforts entrepris par Jean-Jacques Wenger pour relancer la LNM et sa filiale Cap Gourmand SA. Interrogée à la barre, cette personne a aussi rappelé qu’avant l’arrivée du directeur en 2006, les deux sociétés avaient du mal à se maintenir seules à flot. Les Transports neuchâtelois, impliqués dans la gestion des finances, étaient par exemple intervenus plusieurs fois pour aider la « petite sœur » à éviter de sombrer.
Enfin, la troisième personne entendue mardi matin a surtout côtoyé Jean-Jacques Wenger dans le cadre de problèmes mis en lumière par deux audits menés par l’Office fédéral des transports en 2011 et 2014. Ce témoin aurait constaté des différents entre la direction et les employés surtout dus, selon lui, à un manque de communication entre les deux parties; des problèmes résolus plus tard par l’introduction d’une CCT.
Les témoins sollicités par l’avocat de la LNM seront, eux, entendus lors d’une prochaine audience, probablement début mai. /swe