La riposte s’organise à Saint-Brais. Après l’incendie intentionnel d’une éolienne vendredi soir, la commune franc-montagnarde pourrait ne pas en rester là. Alors que l’enquête se poursuit pour débusquer les auteurs de cette attaque signée du sigle FLS, les autorités vont prendre part à différentes réunions, lundi en fin de journée et en soirée.
La commune de Saint-Brais va rencontrer la police. Elle va aussi discuter avec la société ADEV Windkraft, qui gère le parc éolien. En soirée, le conseil communal de Saint-Brais va se réunir pour décider dans quelle direction il veut aller dans ce dossier. Le dépôt d’une plainte de la part de la commune n’est pas à exclure. Le maire du village, Frédy Froidevaux est clair : « la ou les personnes qui ont commis cet acte devront le payer cher », nous a-t-il dit.
Librevent ne veut pas porter le chapeau
De son côté, Pascale Hoffmeyer n’est pas étonnée qu’une telle attaque se soit produite. « Ce n’est pas un ou des membres de Librevent, une association opposée à l’installation des turbines, qui a provoqué l’incendie », nous a dit cette fervente opposante aux éoliennes qui réside à Saint-Brais. /bbo