Une fois n’est pas coutume, les différents rapports sur la santé n’ont pas suscité de vifs débats au Grand Conseil neuchâtelois.
Les députés ont pris acte du texte qui vise à mieux coordonner le système actuel. La politique sanitaire 2015-2020 se base sur six orientations stratégiques parmi lesquelles le renforcement de la prévention des maladies et la promotion de la santé, mais aussi l’amélioration de la qualité des prestations et une limitation de la hausse des coûts. Ces objectifs doivent permettre à l’Etat de garantir une offre sanitaire globale de qualité à un coût acceptable pour la population.
Le Grand Conseil n’a pas pour autant donné carte blanche au Conseil d’Etat puisqu’il sera consulté sur chacune des orientations stratégiques dans six nouveaux rapports. La droite s’est toutefois inquiétée de la mise à l’écart de certains acteurs du domaine privé. Elle faisait notamment référence à la liste hospitalière provisoire que le Conseil d’Etat a dévoilé cet été. Le conseiller d’Etat en charge de la santé, Laurent Kurth, s’est montré rassurant. Le privé a sa place. La liste définitive sera dévoilée vendredi.
Le Grand Conseil a aussi accepté une modification de la Loi de santé, que beaucoup ont qualifié de toilettage législatif.
Enfin, l’initiative Pour une maternité dans les Montagnes neuchâteloises a passé un premier cap. Le Grand Conseil neuchâtelois estime qu’elle est recevable d’un point de vu purement législatif. /sma