Deux semaines de vacances au maximum et c’est le retour au travail : Loïc Meillard était l’invité du Club 44 mardi soir à La Chaux-de-Fonds. La salle était comble, suspendue au discours éclairé du double champion du monde.
Loïc Meillard a réalisé une saison d'exception l'hiver dernier. (Photo : Swiss-ski)
Loïc Meillard était l’invité du Club 44 mardi soir à La Chaux-de-Fonds. Le skieur neuchâtelois d’Hérémence a su susciter l’intérêt d’une salle comble par son discours éclairé et posé. Il a fait part de ses objectifs futurs et évoqué la question du matériel. Il est aussi revenu sur sa dernière saison en tous points remarquable. Lors de l’hiver 2024–2025, Loïc Meillard avait décroché deux médailles d’or et une de bronze aux championnats du monde de Saalbach. Il figurait sur la troisième place du classement général final de la Coupe du monde. Il n’a pas manqué de beaucoup la conquête des petits globes de cristal du slalom (2e) et du géant (3e).
Cet ensemble de performances est aussi le fruit d’un immense travail. Loïc Meillard entamera lundi sa préparation physique en vue de la prochaine saison. A se demander si un skieur de haut niveau peut prendre du repos de temps en temps : « J’ai eu deux bonnes semaines de pause. Cette semaine, ce ne sont pas vraiment des vacances vu que j’ai travaillé un peu. Disons que sans entraînement physique et sans ski, on peut compter trois semaines », calcule l’ancien enfant de Bôle.
Programme chargé
La saison prochaine s’annonce copieuse avec notamment les Jeux olympiques de Milan Cortina 2026. Loïc Meillard n’a pas dévoilé ses principaux objectifs de l’hiver : « On a discuté avec les coaches comment aborder la saison pour être en pleine forme, pour pouvoir aussi bien récupérer et planifier deux, trois blocs d’entraînements, qui ne sont pas toujours faciles à glisser avec toutes les disciplines que je fais. »
Loïc Meillard : « Si on skie bien, les résultats viennent tout seuls. »
« L’objectif c’est d’être chaque fois au départ, de pouvoir aller jouer la gagne et chercher les podiums. Si j’arrive à le faire du début à la fin, les globes arriveront ».
Deuxième du classement général de la Coupe du monde il y a deux ans, et troisième la saison dernière, Loïc Meillard peut prétendre monter sur la plus haute marche du podium à condition peut-être de grappiller quelques points supplémentaires en descente : « Ce n’est pour l’instant pas possible pour moi, au niveau physique, mental et du nombre de courses. Rajouter de la descente risquerait de me faire perdre à côté dans les disciplines techniques. » /mne
