Le cavalier neuchâtelois de 26 ans fait face à de nouveaux défis en hippisme. Il a, depuis l’an dernier, décidé de ne plus monter pour son habituel mécène et de créer sa propre écurie. Bien entouré par son équipe et sa famille, il souhaite construire des fondations solides pour atteindre ses objectifs, notamment en saut d’obstacles
Bryan Balsiger travaille dur pour revenir sur le devant de la scène en hippisme. Le cavalier avait connu l’un des plus grands moments de sa carrière lors des Jeux Olympiques de Tokyo en 2021. Aujourd’hui, c’est un autre chapitre de sa carrière qu'est entrain d’écrire le Casse-Écuelle. En effet, il a décidé, depuis l’an dernier, de repartir à zéro dans ses boxes et de ne plus monter pour son habituel mécène, en créant sa propre écurie de compétition.
Malgré un début de saison entaché par une blessure à la cheville et une mise en quarantaine de ses chevaux, jusqu’à mi-décembre, le cavalier du Cudret à Corcelles travaille dur pour retrouver son meilleur niveau. « Je suis parti environ dix semaines en Italie pour profiter de plus grandes pistes, afin de faire progresser mes chevaux », déclare le Neuchâtelois.
Bryan Balsiger : « Je crois que mes chevaux ont du potentiel »
Le cavalier qui a grandi dans le centre équestre familial du Cudret le clame : « J’ai soif de victoire, ça fait un moment que je n’ai plus gagné ». Néanmoins, Bryan Balsiger est conscient du travail qu’il lui reste à abattre avant de se réaliser son rêve : avoir, un jour, une médaille olympique autour du cou ! « Je ne veux pas brûler les étapes avec ces nouveaux chevaux pour qu’ils aient confiance en moi. Et j’espère qu’ils seront là pour moi, le jour où je leur demanderai d’être à 100%. »
« Ma carrière ne s'arrête pas aux JO de Paris »
Compliqué pour les Jeux Olympiques de Paris
« Se qualifier pour les JO de cette année, ça semble compliqué… Mais si ce n’est pas cette année, ça sera dans 4 ans ou dans 8 ans. », déclare Bryan Balsiger. Le cavalier reste toutefois en lice pour une participation aux JO de Paris avec le quatuor suisse, bien que la qualification sera compliquée. C’est pour cette raison qu’il se focalise sur sa progression et souhaite d’abord revenir en Grand Prix cinq étoiles, tout en respectant le lien qui l’unit avec ses destriers sans qui, il ne pourrait pas aller plus loin. « C’est au cavalier de s’adapter à son cheval et pas l’inverse. », souligne-t-il. /yca