Le parcours agité d’un cheval de compétition

L’éleveur du Jura bernois François Vorpe a acquis Vancouver de Lanlore il y a une dizaine d’années ...
Le parcours agité d’un cheval de compétition

L’éleveur du Jura bernois François Vorpe a acquis Vancouver de Lanlore il y a une dizaine d’années. Ce cheval est monté aujourd’hui par le Soleurois Pius Schwizer qui participe aux Championnats du monde de saut d’obstacles qui se déroulent cette semaine au Danemark

Vancouver de Lanlore est le cheval monté actuellement par Pius Schwizer (photo : vancouverdelanlore.com). Vancouver de Lanlore est le cheval monté actuellement par Pius Schwizer (photo : vancouverdelanlore.com).

Les cadors du saut d’obstacles ont rendez-vous au Danemark. C’est à Herning que se tiennent les Championnats du monde d’équitation, avec des compétitions de saut qui commencent cette semaine. Le Jurassien Steve Guerdat est de la partie avec son cheval Venard de Cerisy. Mais un autre acteur régional sera concerné de près par ces joutes, c’est François Vorpe. L’éleveur du Jura bernois est le propriétaire de Vancouver de Lanlore, l'étalon qui sera monté par le Soleurois Pius Schwizer au Danemark.


Des années de formation

François Vorpe acquis l’animal alors qu’il avait 3 ans, convaincu par son potentiel et surtout par son comportement. Il a ensuite suivi le cheval dans son développement, le menant d’abord vers des compétitions régionales avant de franchir le cap des événements internationaux avec le Suisse Romain Duguet, puis, surtout, avec la Française Pénélope Leprévost. Aujourd’hui, c’est le Soleurois Pius Schwizer qui monte Vancouver de Lanlore, avec une certaine réussite d’ailleurs. Mais il a fallu s’armer de patience, selon François Vorpe  : «  Il ne faut pas trop en vouloir tout de suite. Il faut aussi penser au repos du cheval, aller en promenade avec lui  », affirme l’éleveur du Jura bernois, lui-même cavalier. Reste que dans le monde de la compétition, ce n’est pas toujours facile  : «  Parfois, le propriétaire que je suis entre en conflit avec le cavalier qui veut aller gagner des concours quand le cheval est en forme  », ajoute-t-il. Il cite l’exemple de Pénélope Leprévost qui s’était particulièrement énervée lorsque François Vorpe lui avait interdit de participer à un Grand Prix huppé, estimant que son étalon était trop fatigué.


Des discussions nourries

Car le propriétaire du cheval a toujours son mot à dire sur le planning de l’animal. «  Je dois donner mon accord pour que le cheval qui m’appartient se rende à un concours  », précise François Vorpe. Le cavalier monte, entraine et va au concours avec l’animal, mais toujours avec l’accord du propriétaire. Quant aux frais, ils sont partagés entre l’éleveur du Jura bernois et Pius Schwizer. François Vorpe connaît bien Vancouver de Lanlore et parvient rapidement à dire si celui-ci est fatigué ou en pleine possession de ses moyens. D'ailleurs, il est particulièrement confiant pour les joutes danoises qui s'ouvrent... /mle

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