Après deux annulations successives, cette manifestation équestre a repris vie depuis jeudi sur le paddock de la famille Gauchat. Elle se veut festive cette année et réservée aux cavaliers régionaux
Du cheval plein la vue sur le paddock de la famille Gauchat ! Après deux annulations successives en raison des restrictions sanitaires, le concours hippique de Lignières renaît de ses cendres. Il a débuté jeudi et il se prolongera jusqu’à dimanche. Au total, plus de huit cents départs seront donnés sur l'ensemble des quatres jours de concours.
Le concours hippique de Lignières figure parmi les plus importants de la région, même si en cette année du renouveau, la voilure a été réduite : il n’y a pas de Grand Prix. Les épreuves sont moins prestigieuses et réservées en priorité aux cavaliers et cavalières régionaux.
Les organisateurs désiraient aussi rendre leur événement plus festif en proposant différentes animations en soirée. Deux tipis ont également été dressés sur la place du concours alors qu’une épreuve de monte western a donné, vendredi soir, une ambiance de l’Ouest américain sur le Plateau de Diesse.
Sandra Gauchat organisatrice
Sandra Gauchat évoque la monte western. Celle-ci se distingue déjà de la monte traditionnelle par l’habillement de ses cavaliers. Elle s’inspire du travail des cow-boys, encore actuellement dans les grandes plaines américaines, australiennes ou argentines. Les chevaux sont également de plus petites tailles. La monte western a également débouché sur des épreuves de concours qui réunissent aussi des passionnés dans la région, à l’image de Daniel Sauser, de Nods, qui ne lâche jamais son chapeau de cow-boy.
Daniel Sauser spécialiste de la monte western
Le concours hippique de Lignières s’achève dimanche après-midi par une manche du Tour romand réservée à la crème des cavaliers et amazones régionaux. /mne