C’est une caractéristique particulière au concours hippique des Fourches : cette manifestation se tient samedi et dimanche sur les hauteurs de St-Blaise. Elle n’est pas réservée au saut d’obstacles mais au dressage, discipline olympique au demeurant, ainsi qu’au débardage.
L’histoire du débardage remonte à l’époque ou le cheval remplaçait encore les engins mécanisés pour tracter les grumes de la forêt. Les chevaux se montraient capables d’extraire d’énormes troncs dans une végétation dense et truffée d’obstacles naturels. Et le week-end, les meneurs testaient leur habilité à conduire leur cheval de trait dans des joutes sportives. Ancien meneur passionné, Jean-Daniel Favre s’en souvient encore.
Si le retour à un mode d’exploitation forestier plus doux est parfois d’actualité, le débardage est donc devenu par la force des choses une discipline équestre à part entière. Il permet de tester la finesse de conduite du meneur. Et aussi la complicité homme cheval.
La finesse de conduite
Dans les concours de débardage, les meneurs doivent conduire leur cheval, qui tracte une grume de 4 mètres, entre des portes délimitées par des cônes, et d’autres obstacles parfois plus subtils. Pour y parvenir, les meneurs font preuve de douceur et aussi de fermeté. A l'image du Fribourgeois Pierre Aufranc, qui à St-Blaise, travaillait avec une jument de 24 ans.
Pierre Aufranc
Le concours hippique des Fourches se prolonge encore dimanche au-dessus de St-Blaise. /mne