La grande traversée de la Nati : pas si folle ?

L’équipe suisse de football part ce vendredi dès 10h pour Lens où elle disputera son premier ...
La grande traversée de la Nati : pas si folle ?

En plus de l'avion, la Nati va effectuer deux petits trajets en bus pour rallier Lens. En plus de l'avion, la Nati va effectuer deux petits trajets en bus pour rallier Lens.

L’équipe suisse de football part ce vendredi dès 10h pour Lens où elle disputera son premier match samedi. Une traversée de la France qui interroge… mais qui s’explique. S’installer à Montpellier dans le sud alors que les trois matchs de la phase de groupe se joueront à Lens, Lille et Paris, ce choix avait rendu sceptique plusieurs observateurs de la Nati. Mais la délégation suisse a toujours défendu sa stratégie.

« Ce n’est pas très long du tout »

Très concrètement, la Nati va ce vendredi tout simplement traverser l’Hexagone. L’équipe va d’abord prendre le bus de son hôtel à Juvignac pour se rendre à l’aéroport de Montpellier-Méditerranée : trente minutes de route. Avantage vantée par l’Association Suisse de Football et son secrétaire général Alex Miescher, « le bus peut arriver directement sur le tarmac et les joueurs embarqués immédiatement dans l’avion ». Et c’est parti pour près de 1000 kilomètres dans les airs direction l’aéroport de Lille, soit entre cinquante minutes et une heure de vol. Puis il faut rallier Lens, lieu du match, à une trentaine de kilomètres de là, à nouveau en bus. Au total, un peu plus de 2h de trajet. Alors pas si folle la Nati ? « Ce n’est pas très long du tout. Ca ne fait pas une grande différence entre faire cinquante minutes d’avion depuis Montpellier ou 50 minutes de bus depuis Paris si l’on s’était installé dans la capitale », réagit le président de l’ASF Peter Gilliéron. « Au Brésil en 2014 on a voyagé beaucoup plus que ça donc pour nous ce n’est pas un problème ».

Les déplacements ne sont pas un problème pour le président de l'ASF Peter Gilliéron

S’entraîner au chaud, jouer au frais

Du côté des joueurs, il faut en convenir, ce n’est pas une grande révolution non plus. Tout au long de l’année dans leurs clubs, les déplacements font partie de la routine. Et ce ne sont pas les grandes distances qui vont effrayer les joueurs qui disputent l’Europa League ou la Ligue des champions. « Ce n’est pas un problème au contraire, on a l’habitude de se déplacer. Et puis on a eu ici des conditions parfaites pour s’entraîner, il faisait même très très chaud, donc j’espère que cela va jouer à notre avantage là-haut à Lens… », confie le défenseur central Johan Djourou. D’un point de vue médico-sportif, l’encadrement de la Nati explique effectivement qu’il est bénéfique pour la performance et la résistance physique de s’entraîner dans le chaud mais de jouer ses matchs dans des conditions climatiques plus fraiches. D'où le choix d'un camp de base dans le sud de la France. De Montpellier à Lens, le thermomètre chute en effet de près de 7 degrés actuellement. /jpi


Actualisé le

Actualités suivantes

Articles les plus lus