Bisbille avec les ophtalmologues : Genolier répond

Y a-t-il ou non un profond malaise entre les ophtalmologues de La Providence et le Groupe Genolier médical network ?

Selon l’édition du journal genevois Le Courrier parue samedi, les ophtalmologues auraient donné leur démission en bloc pour avril 2014. Le journal mentionnait aussi que le médecin-chef du service, le Dr Ralf Kiel, pourrait à terme créer une structure indépendante.

Des tensions financières expliqueraient ce choix : les ophtalmologues, comme tous les médecins de La Providence, ont été appelés à devenir indépendants depuis la reprise par le groupe Genolier. A partir de là, nous dit l’administrateur de GSMN Antoine Hubert, ces spécialistes ont été libres de fonder leur propre société. Genolier leur aurait proposé de l’aide, mais les ophtalmologues auraient finalement préféré partir en solo.

Selon nos informations, les ophtalmologues réclamaient 51% des parts de la nouvelle société anonyme. Une demande à laquelle Genolier n’a pas voulu répondre favorablement. Par principe, si nous investissons dans une SA, on prend la majorité des parts. On est là pour consolider l’activité du groupe. Sinon, on n’entre pas en matière, raconte Antoine Hubert.

 

Démissionner ne signifie pas renoncer à opérer

Les ophtalmologues continueront d’opérer à La Providence, promet-il. Ils sont indépendants, et donc libres d’opérer où ils veulent. Nous n’avons pas d’exclusivité avec nos médecins et ils sont libres d’installer leur cabinet où bon leur semble, ajoute-t-il. Il faut donc comprendre que ces derniers travailleront sur prestation.

Les cabinets médicaux, justement : les anciens locaux du SCAN à côté de La Providence leur ont été proposés. Mais le loyer était trop cher pour les médecins concernés. Pourtant, nous leur avons proposé le même prix que celui que nous versons, s’étonne l’administrateur de GSMN.

Il semble que les ophtalmologues aient en réalité un projet bien ficelé depuis plusieurs mois : celui d’ouvrir un cabinet de groupe en ville de Neuchâtel. Une société immobilière serait en tractation avec eux.

Ce genre de choses s’est déjà fait à Fribourg, je ne suis pas inquiet. Et si ces médecins devaient vraiment nous quitter, nous avons un réservoir de médecins suffisamment important pour les remplacer, tranche Antoine Hubert. /abo


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