Les partis politiques neuchâtelois vont investir 622'000 francs dans la campagne pour les élections cantonales du 14 avril.
La droite (PLR, UDC, PBD, Vert’libéraux, PDC et Nouveau parti libéral) totalise plus de 312'000 francs. La gauche (PS, Verts, POP et SolidaritéS) dispose d’une cagnotte de 310'000 francs. C’est en tous cas les chiffres avoués par les différentes formations.
Logiquement, les partis gouvernementaux (PLR et PS) sont ceux qui ont le budget le plus élevé.
A droite
Les libéraux-radicaux sont ceux qui investissent le plus, tous partis confondus. Ils ont 180'000 francs à disposition. Une somme inférieure de 20'000 francs par rapport aux cantonales de 2009. Cette diminution s’explique, selon le président Damien Humbert-Droz, par un redéploiement de la campagne sur internet et les réseaux sociaux ainsi qu’une baisse des investissements dans l’affichage payant.
Toujours à droite, l’UDC, est dotée d’un budget de 65'000 francs. Cette somme doit non seulement servir les candidats au législatif, mais aussi à placer Yvan Perrin au gouvernement. Quant au PDC, il dispose de 15'000 francs.
Parmi les autres formations de droite qui ne briguent pas un fauteuil gouvernemental, les Vert’libéraux déclarent un budget de 30’000 francs, le PBD de 12’000 et le Nouveau parti libéral de 10’000 francs.
A gauche
Le Parti socialiste, qui espère une majorité de gauche tant à l’exécutif qu’au législatif, a une enveloppe de 165'000 francs. Dans cette somme, 15'000 francs sont réservés pour le second tour. Le budget du PS est en hausse de 10% par rapport aux cantonales de 2009. Une augmentation qui s’explique, selon le chef de campagne Baptiste Hunkeler, par un nombre de membres en hausse et une volonté de produire davantage de matériel publicitaire.
Toujours à gauche, les Verts ont prévu 90'000 francs pour la campagne. Un chiffre en progression de 20'000 francs par rapport à 2009. Le POP dispose de 43'000 francs, l’équivalent d’il y a quatre ans. Enfin, SolidaritéS va investir 12'000 francs.
Provenance des fonds
Le soutien financier des membres : c’est le nerf de la guerre des différentes formations. Elles comptent sur un soutien de leurs sympathisants pour remplir la tirelire de la campagne.
A droite comme à gauche, les candidats doivent parfois mettre la main au porte-monnaie pour figurer sur une liste. Le PLR, par exemple, demande 250 francs à chaque candidat au Grand Conseil. Le parti dispose également d’un fonds de campagne. Le POP, lui, compte sur les redevances des élus actuels.
Certaines formations, plus petites, touchent aussi un soutien de leur association faîtière nationale. C’est notamment le cas du PDC ou du PBD. /aju