Le ton est monté mercredi au Grand Conseil neuchâtelois dans le dossier de l’Hôpital de la Providence. Gauche et droite se sont livrés à une passe d’armes sur le crédit à accorder aux garanties du Groupe Genolier et au rôle du Conseil d’Etat, qui n’a pas été le médiateur escompté, selon le Parti socialiste. La grève dure depuis plus de deux mois.
La lettre de garanties de GSMN a été lue devant les députés par la conseillère d’Etat Gisèle Ory. Aucune mention temporelle n’accompagne les promesses de maintien des emplois faites par le repreneur de La Providence.
La gauche s’est aussi inquiétée de la convocation jeudi des 26 grévistes par la direction de l’hôpital. Ils sont attendus un à un ce 31 janvier, date butoir pour la reprise du travail.
Le Conseil d’Etat a promis de tout faire pour éviter cet ultimatum en réunissant les partenaires sociaux autour d’une table. /fpa