Les 12 lauréats de « La Chaux-de-Fonds capitale culturelle suisse 2027 » ont été dévoilés ce mercredi. Ils présenteront chacun une carte blanche d’une durée d’un mois.
« La Chaux-de-Fonds capitale culturelle suisse 2027 » se concrétise. Les organisateurs ont présenté ce mercredi les 12 projets qui investiront les anciens abattoirs. Le jury a effectué sa sélection parmi les 136 candidatures déposées pour établir une programmation variée, entre performances, installations, musique, cinéma, skate, arts visuels ou encore défilé couture chaque mois. Plusieurs artistes rythmeront ainsi l’année avec chacun une carte blanche. L’endroit sera transformé en « laboratoire vivant de création, de participation et de transmission » pour l’occasion.
Dans le détail, le duo Manon Schwab & Max Havlicek ouvrira les festivités en janvier avec l’installation « Rêver pour de vrai », une « expérience immersive mêlant poésie, performance et fiction collective ». En février, c’est l’association BARAMÔMES qui invitera enfants et familles à explorer des espaces sensoriels. Des membres de la scène alternative de la Métropole horlogère ouvriront un espace de transmission en mars, avec des créations sonores et des échanges « bruts indisciplinés » au programme.
En avril, les anciens abattoirs vont célébrer la culture africaine à travers des danses, des contes, des expositions, des ateliers et des projections, portés par la Fédération Africaine des Montagnes Neuchâteloises. En mai, le collectif Hyperartiste promet de transformer l’art contemporain en terrain de jeu avant de laisser la place à Jérôme Heim et Dany Petermann Boulala avec l’Association Park n′Sun dès juin. Ils proposeront un chantier participatif à travers la transformation du skatepark. Un moyen de valoriser la culture « do it yourself » (ndlr : fais-le toi-même, bricolage) détaillent les organisateurs. Pour continuer la période estivale, le Watchmaking Metropolis Orchestra installera un atelier « à la Tinguely » composé de marionnettes géantes et d’inventions décalées. Les bureaux d’architecture MacIver ainsi que Ek Chevroulet & Marginalia proposeront « Génisse en fuite » en août. Il s’agit d’une installation « sensible et imprévisible (…) entre mémoire, résistance et renaissance ».
Début septembre, Mathilde Aubineau et Tizian Büchi investissent l’endroit avec la quatrième étape d’un cycle de promenades artistiques qui « explore le lien intime qui nous attache à un lieu et le désir profond de s’en affranchir ». Le cinéma sera à l’honneur en octobre grâce à la mise en place d’un espace de création et de diffusion du 7e art, porté par une collaboration entre 2300 Plan 9, le Ciné-club du Locle, le NIFFF, La Lanterne Magique, Neuchâtel-Films et le Prix Farel. Pour clore cette année culturelle, une installation intitulée « La Veilleuse » et qui a pour objectif de « redonner voix à des existences effacées » habitera les locaux en novembre. Elle sera proposée par Virginie Rebetez et Julie Houriet.
Enfin, les anciens abattoirs vont être le théâtre de l’exposition immersive « Pop-Mortem » de Charlie Malgat, laquelle « explore la chair, la transformation et la mémoire à travers des sculptures organiques et vidéos animées, dans un dialogue avec l’histoire des Anciens Abattoirs ».
Retrouvez les lauréats et le programme complet de « La Chaux-de-fonds – Capitale culturelle 2027 » sur leur site officiel. /comm-jad