Le Parc régional Chasseral compte impliquer toute une palette d’acteurs pour trouver des solutions aux problèmes qui guettent le site touristique. La démarche durera plusieurs années.
Une démarche participative est prévue pour esquisser l'avenir du site de Chasseral. (Photo d'archives)
Il faut une vision commune pour le développement de Chasseral. Le site touristique attire chaque année plus de 200'000 visiteurs, soit une fréquentation qui a doublé en 20 ans, selon les estimations du Parc régional Chasseral. Cette situation engendre des défis tant en matière d’accessibilité que d’accueil sur place. C’est la raison pour laquelle un vaste processus participatif sera lancé pour trouver des pistes d’amélioration.
Cette démarche est conduite par le Parc régional Chasseral, sous l’égide de la Fondation Grand Chasseral. Le but est de fédérer les communes, les institutions régionales et les usagers autour d’un projet de développement commun du site. Car actuellement, tout le monde ne tire pas forcément à la même corde, reconnaît Fabien Vogelsperger, directeur du Parc régional.
Fabien Vogelsperger : « C’est le moment de prendre des mesures. »
Ce processus durera plusieurs années, au moins trois à quatre, selon les estimations de Fabien Vogelsperger. Pour développer des solutions consensuelles, différents outils seront mobilisés tout au long de la démarche, comme des marches-débat par exemple.
« On peut se baser sur les expériences qu’on a menées notamment à La Vue-des-Alpes. »
Les responsables comptent par ailleurs s’appuyer sur des initiatives similaires menées ailleurs, comme en Alsace.
Chasseral et alentours
Fabien Vogelsperger explique que l’idée de lancer un tel processus est en gestation depuis plusieurs années. Les responsables reçoivent régulièrement des remarques faisant état de problèmes rencontrés sur le sommet. À ce titre, il explique que le conflit en cours autour du parking, entre le propriétaire de l’hôtel et la Commune de Nods, n’a en rien déclenché cette volonté de mener une telle action.
Toujours est-il que le sommet sera bien au centre des préoccupations dans un premier temps, même si le Parc couvre un territoire bien plus large. Le reste du site naturel ne sera en effet pas oublié dans cette démarche.
« Le noyau central, c’est autour du massif de Chasseral. »
Les premières démarches participatives seront activées « dans les prochaines semaines », précisent encore les responsables du Parc. /amo
