Résultats en baisse pour le Swatch Group

Chiffre d’affaires et bénéfice net en diminution pour le groupe horloger biennois. Ce mercredi ...
Résultats en baisse pour le Swatch Group

Chiffre d’affaires et bénéfice net en diminution pour le groupe horloger biennois. Ce mercredi, Nick Hayek, le patron de Swatch group présentait le bilan de l’exercice 2024.

Les États-Unis, l’Inde, le Moyen-Orient ou encore le Japon sont actuellement les marchés importants du groupe. (Photo : Ajour) Les États-Unis, l’Inde, le Moyen-Orient ou encore le Japon sont actuellement les marchés importants du groupe. (Photo : Ajour)

« Une année difficile, avec une situation curieuse ». C’est ainsi que Nick Hayek, président de la direction générale de Swatch Group, a qualifié l’exercice 2024. Ce mercredi, il présentait les comptes et le bilan du groupe horloger biennois au sein même de la Cité du Temps à Bienne. Les recettes de l'entreprise ont reculé de 14,6%, à 6,7 milliards de francs, entre 2023 et l’année dernière. Le bénéfice net dégringole lui aussi pour atteindre les 219 millions de francs, en comparaison aux 890 millions de 2023.

Des résultats qui sont plombés par la baisse de la demande sur le marché chinois. Plus largement, dans la région de l’Asie du Sud-Est, le chiffre d’affaires a diminué d’environ 30%. Pour ce qui est de l’avenir, il reste incertain selon Nick Hayek : « la Chine n'a pas l’air de se réveiller. »

Nick Hayek : « Nous avons une croissance dans la plupart des pays, mais ça ne compense pas la Chine. »   

Pas question pour autant de parler d’une crise pour le patron biennois, « nous n’avons pas de dettes, on a beaucoup de cash et un bilan qui est très fort », confie Nick Hayek qui avoue que le marché du groupe est en majorité porté par les États-Unis. Des chiffres records sont même franchis outre-Atlantique, notamment pour la marque Tissot. Omega, Longines ou encore Swatch connaissent aussi un bel accueil de la part des consommateurs américains. La menace d’augmentation des droits de douane, brandie par le président américain Donald Trump, n’effraie donc pas Nick Hayek qui pense même que cela « rend les produits encore plus désirables ».

Nick Hayek : « Les gens voyagent et les montres sont des produits parfaits pour être achetés à l’étranger. »   

On notera enfin que l’innovation ne s’arrête pas pour l’horloger biennois. L’an passé, Swatch Group a déposé 196 demandes de brevets. /vfe


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