Le tassement des exportations horlogères n’inquiète pas la FH

Les États-Unis ont renforcé leur rôle de premier débouché pour les montres suisses, malgré ...
Le tassement des exportations horlogères n’inquiète pas la FH

Les États-Unis ont renforcé leur rôle de premier débouché pour les montres suisses, malgré une baisse générale de 2,8% en 2024. Explications avec le président de la Fédération horlogère suisse, Yves Bugmann.

Les exportations horlogères ont connu un tassement de 2,8% en 2024. (Photo : illustration). Les exportations horlogères ont connu un tassement de 2,8% en 2024. (Photo : illustration).

America First ! Les montres helvétiques marchent du tonnerre aux États-Unis. Après quatre années de croissance soutenue, le pays renforce son rôle de premier débouché. Il absorbe désormais un cinquième des exportations horlogères suisses. Celles-ci ont pourtant enregistré une baisse de 2,8% en 2024, d’après une annonce jeudi de la FH, la Fédération de l’industrie horlogère suisse.

Même si les perspectives semblent favorables pour le marché aux États-Unis, il faudra se méfier de Donald Trump. Le président américain souhaite hausser les tarifs douaniers pour les produits venus de l’étranger, Suisse comprise. Mais la situation n’inquiète pas Yves Bugmann, le président de la FH, pour qui « nous avons beaucoup d’atouts ».

Yves Bugmann : « Il faut s’attendre à l’inattendu. »

Après les États-Unis, c’est la Chine qui prend la deuxième place des plus gros acheteurs de montres suisses. Le pays a toutefois connu une forte contraction de 25.8%, une baisse encore plus forte que pendant la pandémie de Covid.

« Actuellement, c’est vraiment une baisse conjoncturelle spécifique à certains pays comme la Chine (…) Si vous avez peur de perdre votre emploi, vous avez tendance à faire des économies », détaille Yves Bugmann.

« Je suis persuadé que la fascination pour les montres suisses est toujours intacte. »

/ehe-gtr


 

Actualités suivantes

Articles les plus lus