La gouvernance de l’école obligatoire sous la loupe

Le mode de gouvernance de l’école obligatoire pourrait être révisé. Le Grand Conseil neuchâtelois ...
La gouvernance de l’école obligatoire sous la loupe

Le mode de gouvernance de l’école obligatoire pourrait être révisé. Le Grand Conseil neuchâtelois a chargé le Conseil d’État d’en évaluer la nécessité après avoir observé des dysfonctionnements.

Le Grand Conseil a chargé le Conseil d’État d'évaluer la nécessité de réviser le mode de gouvernance de l'école obligatoire.  Le Grand Conseil a chargé le Conseil d’État d'évaluer la nécessité de réviser le mode de gouvernance de l'école obligatoire. 

Des problèmes d’encadrement, des disparités dans le soutien apporté aux élèves ou encore des inégalités entre les cercles scolaires. Le Grand Conseil veut y voir plus clair. Les députés neuchâtelois ont accepté mardi par 76 voix contre 4 et 18 abstentions, une motion interpartis concernant l’école obligatoire.

Le texte demande au Conseil d’État de dresser un bilan de situation et d’évaluer la nécessité de réviser le mode de gouvernance de l’école obligatoire. Ceci en raison de « dysfonctionnements » observés ces derniers temps entre le Canton, les Communes et les Cercles scolaires. Les signataires de la motion font état de « disparités entre les cercles scolaires », ou d’un « manque de clarté sur les responsabilités de chacun », soit des Communes ou du Canton.


Davantage de lisibilité

Face à ce texte, le Conseil d’État, par la voix de Crystel Graf, en charge de la formation, a expliqué que la répartition était « parfaitement claire », tout en admettant que le fonctionnement était lui : « moins lisible ».

Pour Quentin Di Meo, député PLR, le Conseil d’État doit étudier la possibilité de réviser le mode de gouvernance de l’école obligatoire, car, actuellement, « les compétences sont divisées entre les différents niveaux de pouvoir. »

Quentin Di Meo : « On a du mal à lire le système. »

À noter que la motion acceptée a été amendée par le Conseil d'État. Le texte initial prévoyait une révision pure et simple du mode de gouvernance de l'école obligatoire. C'est finalement une analyse de situation qui déterminera si, oui ou non, une révision s'impose.

Certains députés ont fait part de leur crainte en y voyant une volonté de se diriger vers une cantonalisation de l’école obligatoire, plus de dix ans après sa régionalisation. /gjo


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