Les députés neuchâtelois ont plébiscité mardi à l’unanimité la vision du Conseil d’État sur l’état de la situation de l’agriculture et de la viticulture du canton. Ils ont accepté le projet de loi sur les améliorations structurelles et deux crédits d’une valeur de 28,5 millions de francs.
Le Grand Conseil neuchâtelois emboite le pas au Conseil d’État en matière de politique agricole. Mardi, les députés ont dû se prononcer sur l’état de la situation de l’agriculture et de la viticulture cantonale. Ils ont tout d’abord accepté le projet de loi sur les améliorations structurelles à l’unanimité. Ils ont également plébiscité les deux crédits soumis par le conseiller d’État en charge du développement territorial et de l'environnement, Laurent Favre.
Dans le détail, les montants de ceux-ci se montent à 28,5 millions de francs, dont 14 millions à la charge de la Confédération.
Moderniser et soutenir
Ce total se divise en 12,4 millions de francs pour la modernisation des constructions rurales, dont 6 millions issus de la Confédération, et en 16,1 millions pour le soutien aux travaux d'améliorations foncières. Les investissements atteindront 40 millions pour le premier volet et 28 pour le second.
Un léger rappel à l’ordre
Si l’ensemble des groupes du Grand Conseil a soutenu sans retenue ce projet et ces crédits, les socialistes ont toutefois haussé le ton contre la politique du gouvernement. La députée Fabienne Robert-Nicoud (PS) parle d’une situation agricole « problématique » et estime que si rien ne change au niveau politique, « on va droit dans le mur ! Le système ne marche pas. C’est très de gauche, mais il y a la question de toute la marge de la grande distribution qui est totalement opaque. »
Laurent Favre a rappelé que la politique agricole est avant tout un dossier fédéral. Fabienne Robert-Nicoud estime de son côté « qu’une marge de manœuvre cantonale existe. Notamment au niveau de la distribution et au soutien de l’agriculture expérimentale ou pour d’autres formes d’agriculture. » /jpp-dpi