Le saucisson neuchâtelois, âme carnée des torrées

Avec l’arrivée de l’automne, les habitants de la région sont toujours aussi nombreux à arpenter ...
Le saucisson neuchâtelois, âme carnée des torrées

Avec l’arrivée de l’automne, les habitants de la région sont toujours aussi nombreux à arpenter les pâturages avec un saucisson neuchâtelois dans le sac à dos. Un produit phare qui fait partie du patrimoine culinaire suisse et est inscrit au registre fédéral des Indications géographiques protégées

Alexandre Léger, boucher à St-Blaise et président de l’Association neuchâteloise des Maîtres-Bouchers, fait partie des huit professionnels à produire du saucisson neuchâtelois IGP. Alexandre Léger, boucher à St-Blaise et président de l’Association neuchâteloise des Maîtres-Bouchers, fait partie des huit professionnels à produire du saucisson neuchâtelois IGP.

C’est une des spécialités de notre région, le saucisson neuchâtelois est le roi des mets carnés en automne. Consommée lors des traditionnelles torrées, cette saucisse de porc est souvent enrobée de feuilles de chou, puis enroulée dans un papier de boucher et dans du papier journal. Le saucisson cuit ensuite sous les braises d’un grand feu et ravit les papilles des gourmets.

Sa recette se transmet de génération en génération. Composé de viande de porc et de gras de porc, il est ensuite assaisonné avant d’être embossé dans un boyau de bœuf et fumé à froid.

Alexandre Léger, boucher à St-Blaise et président de l’Association neuchâteloise des Maîtres-Bouchers

Les saucissons neuchâtelois sont fumés à froid à partir de bois de résineux. C’est à cette étape qu’ils acquièrent leur couleur dorée. Les saucissons neuchâtelois sont fumés à froid à partir de bois de résineux. C’est à cette étape qu’ils acquièrent leur couleur dorée.

Le saucisson neuchâtelois fait partie du patrimoine culinaire suisse et est inscrit depuis 2003 au registre fédéral des Indications géographiques protégées (IGP). Une inscription qui a permis de garantir son unicité et de préserver la tradition.

Lors des torées, le saucisson est enseveli sous les braises d’un grand feu, mais sa préparation diffère selon les habitudes. Pour ceux qui aiment l’enrober de feuilles de chou, il est conseillé des les blanchir au préalable, afin de faciliter l’apprêtement.

En plus des traditionnels papier de boucher et papier journal, il est aussi possible de finir d’emballer le tout avec du papier d’aluminium, selon la durée de cuisson.

Les conseils d'Alexandre Léger pour bien réussir sa torrée

Et pour ceux qui préfèrent le consommer à la maison, le saucisson neuchâtelois peut aussi simplement être cuit à l’eau ou à la vapeur. /rgi


 

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