Patrick Robinson, président du Mouvement de la condition paternelle de Neuchâtel, attendait depuis de nombreuses années une Loi sur la médiation dans le canton. Elle a été acceptée mercredi par le Grand Conseil neuchâtelois avec une motion qui demande de favoriser le consensus parental
Patrick Robinson salue l’arrivée d’une Loi sur la médiation dans le canton. Le président du Mouvement de la condition paternelle de Neuchâtel milite depuis plus de vingt ans pour qu’elle soit introduite à Neuchâtel. Le texte a été accepté à l’unanimité mercredi par le Grand Conseil. Il s’agit d’une alternative aux procédures judiciaires. Patrick Robinson a indiqué, vendredi dans La Matinale, que la médiation doit permettre « d’éviter les conflits qui s’enveniment. La pratique du consensus parentale a été développée il y a passé vingt ans en Allemagne par un juge ». Elle encourage fortement les parents à suivre un processus d’appuis multidisciplinaires « pour qu’ils réalisent l’impact que peut avoir un conflit entre parents sur les enfants ». Des enfants qui peuvent en arriver à souffrir de dépression, à être hospitalisés, voire à faire des tentatives de suicide. /sma