C'était notre poisson d'avril : les trains à vapeur ne sillonneront pas l'Arc jurassien pour pallier une éventuelle pénurie d'électricité. Mais les Chemins de fer du Jura étudient véritablement des alternatives durables
Des trains à vapeur qui circulent au quotidien, dans les heures creuses, sur le réseau régional : l'image est bucolique, mais ce n'est pas pour demain. L’annonce faite ce vendredi midi par le directeur des Chemins de fer du Jura (CJ) avait une jolie forme de poisson d’avril. Mais il y a du vrai dans ce sujet. Les CJ réfléchissent pour de vrai à des alternatives qui lui permettraient de gagner en autonomie sur le plan énergétique, avec une électricité la plus propre possible. Le directeur des CJ nous parle de cette stratégie d’avenir qui mise sur l’hydrogène, source d'énergie qui doit être développée prochainement dans la région jurassienne. L'idée serait de composer un système hybride avec, en combinaison de l'hydrogène, de l'énergie photovoltaïque indigène. « Il nous faudra à terme 30'000 mètres carrés de panneaux. C’est énorme », concède Jean-Frédéric Python. « Nous allons commencer par en installer sur les hangars des CJ à Tramelan », poursuit-il. Le responsable s'est prêté avec plaisir à la traditionnelle farce du 1er avril. Il revient sur cette idée pas si bête que ça de retourner à la vapeur tout en détaillant la vision d'avenir de son entreprise :
Les Chemins de fer du Jura ambitionnent de reposer à l'avenir sur une énergie 100% propre. Un objectif qui pourrait être approché dans les 10 ans en fonction des évolutions techniques.