L’horlogerie reprend son souffle dans la région. Certaines entreprises actives dans le haut de gamme tournent à plein régime et procèdent à beaucoup d'engagements. La branche observe toutefois attentivement la situation en Ukraine
Poumon économique du canton de Neuchâtel, l’horlogerie retrouve son souffle. Les exportations horlogères ont progressé de 6,8 % en janvier par rapport à l’année dernière,selon les derniers chiffres de la Fédération horlogère. Chef de la promotion économique de La Chaux-de-Fonds et patron d’une PME locale, Alessandro Arcieri confirme et se réjouit de cette croissance. Un constat aussi partagé par Ludovic Voillat, chargé de communication à la convention patronale de l’indutrie horlogère à La Chaux-de-Fonds :
La demande en emplois est aujourd’hui très forte dans le domaine de la production, particulièrement dans le haut de gamme et les entreprises de sous-traitance qui y sont liées. Selon nos informations, certaines manufactures n’hésitent pas à aller débaucher chez la concurrence, même si le sujet reste tabou. On parle même à demi-mot de pénurie de main d’œuvre sur certains profils plus pointus. Ludovic Voillat :
Reste cette question : cette forte croissance sera-t-elle durable en regard du conflit russo-ukrainien ? Pour l’instant, il n’y pas de signe clair, selon la convention patronale. Les craintes principales concernent le franc fort mais aussi le coût des métaux précieux. De son côté Alessandro Arcieri note également qu’il faudra rester attentif lorsque la branche reviendra à des niveaux plus conventionnels. L’industrie horlogère devra probablement à nouveau faire preuve de résilience ces prochains mois. /lre