Deux systèmes qui s’affrontent. Le public est convié à une visite-spectacle intitulée Le Procès -1848 tous les samedis et dimanches de mars à 14 heures dans la cour de la Collégiale à Neuchâtel. Cette performance s’inscrit dans l’histoire neuchâteloise, en 1848, quelques jours après l’instauration de la République. Le projet est porté par la compagnie Le Préfixe et les Regardiens.
Les spectateurs sont appelés à prendre parti dans une affaire de meurtre. Peu après l’instauration de la République, un fonctionnaire tombe dans l’escalier d’une noble, issue d’une riche famille neuchâteloise. Est-ce un crime visant à restaurer l’Ancien Régime ou un simple accident ?
Deux personnages, avec deux visions bien différentes, entraînent le public dans ce procès, chacun avec l’objectif de convaincre l’assistance : la royaliste Louise de Serval, petite-fille de l’accusée, et le procureur et révolutionnaire Léopold Boisgentil, incarnés par les acteurs Gilles Tschudi et Carine Martin :
« Elle est condamnée d’avance »
Deux Neuchâtelois sont à l’origine de ce spectacle : Raphaël Tschudi pour la mise en scène et Orane Burri pour l’écriture de la pièce. Si les personnages sont fictifs, le contexte historique est réel. Orane Burri :
Neuchâtel échangée contre Hanovre
Orane Burri s’est appuyée sur les compétences de l’historien Olivier Silberstein de la Société d’histoire et d’archéologie du canton de Neuchâtel pour préparer son texte.
Lors de la première représentation, le public a donné son soutien à l’accusée et donc à la monarchie, mais le verdict peut évoluer au fil des représentations. /sbe