Le Parc Chasseral et la Commune de Val-de-Ruz ont bouclé la première phase de leur projet de restauration de murs en pierres sèches sur la Montagne de Cernier. Au total, 1300 mètres ont été restaurés durant sept saisons.
« Le bilan de cette première phase d'activités est positif et permet d'envisager le développement de futurs projets autour de ce patrimoine emblématique de la région », ont indiqué vendredi le Parc Chasseral et la commune de Val-de-Ruz. Les muretiers professionnels ont reconstruit 1291 mètres linéaires de murs en pierres sèches, sur quatre secteurs, entre 2014 et 2020.
« Un travail de longue haleine et de patience, puisqu'il faut grosso modo une journée pour ériger un mètre de mur », peut-on lire dans le communiqué. La plupart des restaurations ont été effectuées sur les restes d'anciens murs, le long du chemin des pionniers. Quelques tracés ont dû être adaptés pour conserver certains arbres emblématiques.
Les chantiers ont été confiés à des muretiers formés dans le cadre des cours de la Fédération des maçons en pierre sèche. « Ce projet n'aurait pas pu avoir lieu sans l'engagement des propriétaires de terrains ainsi que la participation active de 160 volontaires de tous horizons », ont précisé les deux partenaires.
Second programme à l'étude
Des équipes non professionnelles ont aidé les muretiers. Dès la première année, plusieurs groupes de requérants et de personnes en situation de handicap ont pu être intégrés sur les chantiers. Des jeunes en formation, des classes d'écoles et des chômeurs de longue durée ont contribué aux interventions lors de la deuxième saison.
Des chantiers nature, avec des groupes de bénévoles, ont aussi entouré le travail réalisé sur les murs, avec des entretiens de chemins pédestres ou de pâturages boisés. Au total, ce sont 395 volontaires qui ont participé à ce projet sur un total de 826 jours de travail.
Plusieurs secteurs de voies historiques dans les hauteurs de Val-de-Ruz et autour du chemin des Pionniers (Chasseral – Vue-des-Alpes) sont étudiés actuellement afin de lancer un second programme de revalorisation. /ATS-mwi