La forte diminution des affaires liées à la crise sanitaire mondiale pousse l’entreprise active dans l’assemblage de mouvements horlogers à se restructurer
L'entreprise Gilbert Petit-Jean est installée aux Brenets.
Le fort ralentissement des ventes dans l’horlogerie a ses premières répercussions en termes d’emploi dans la région. L’entreprise Gilbert Petit-Jean SA a confirmé à RTN le licenciement de 30 collaborateurs sur un total de 157 personnes aux Brenets. « La charge de travail pour les 100 personnes encore actives actuellement n’est pas garantie pour cet automne. » selon la direction.
Malgré des perspectives 2020 encourageantes, le COVID-19 a provoqué l’arrêt brutal des ventes de montres dès mi-janvier en Asie, au moment du Nouvel-An chinois, puis dès mi-mars à l’heure des grands salons horlogers. Malgré un chômage partiel imposé à un tiers de l’effectif, les perspectives ne permettent pas d’entrevoir une reprise à court terme, selon Philipe Petit-Jean actuel directeur de l’entreprise familiale. Les stocks sont importants et les boutiques de vente de par le monde ne rouvrent que lentement.
L’entreprise n’exclut pas une deuxième vague de licenciements début 2021, si la reprise espérée n’est pas au rendez-vous.
Plan social de 2015 rétabli
Une période de consultation s’est ouverte lundi avec les syndicats. Sylvain Schwab, responsable du dossier chez UNIA, précise que la direction est prête à remettre en place un plan social établi lors d’une précédente restructuration de Gilbert Petit-Jean en 2015. Un plan social favorable aux employés, selon le syndicat, qui souligne le bon état d’esprit de l’entreprise dans cette période difficile. /lre
