Direct to consumer, c’est le thème de la 23e édition de la Journée internationale du marketing horloger. L’Heure bleue a accueilli jeudi quelques 150 spécialistes des garde-temps
Le chemin le plus direct entre marque et client, direct to consumer, c’était le thème de la 23e Journée internationale du marketing horloger. Elle a réuni quelque 150 spécialistes des garde-temps jeudi à La Chaux-de-Fonds.
« C’est une volonté de comprendre ce qui motive le client, savoir ce qui l’intéresse. Les marques doivent s’organiser pour être en contact direct, ne plus passer par des tiers comme ça a été longuement le cas dans l’horlogerie », a expliqué la directrice des JIMH, Laetitia Vifian Benoit.
Le prix JIMH a été remis au duo de l’Ecole Supérieure des Technologies et des Affaires de Belfort, Sylvain Sagot et Laurence Borderiou. Ils se sont intéressés à la culturalisation des sites web, À savoir, une personnalisation des plates-formes internet en fonction de la population visée. Les attentes des clients asiatiques ou européens ne sont pas les mêmes lorsqu’ils surfent sur la toile. Un des constats de l’étude est que globalement les marques horlogères se contentent d’une simple traduction du contenu de leur plate-forme internet.
Finaliste malheureuse de la compétition, Magali Bigey maître de conférences au Département information-communication de l’université de Franche-Comté s’est intéressée à l’entreprise CODE41 qui représente à ses yeux « le stéréotype du direct to consumer ». Cette marque lausannoise s’est constituée, grâce son site internet, une communauté de 200'000 membres. Autant de personnes qui sont sollicitées à chaque étape de la création d’une montre : taille, esthétique, mécanisme, etc. Le prototype final correspond ainsi aux attentes de la majorité de la communauté. /cwi
Sylvain Sagot présente son étude sur la culturalisation :