Le mois de septembre rime avec cinéma francophone à Bienne. La quinzième édition du Festival du film français d’Helvétie (FFFH)aura lieu de mercredi à dimanche prochain. Une soixantaine de films dont vingt-trois grandes premières seront présentés durant la manifestation. Plusieurs personnalités seront également présentes, notamment l’actrice belge Cécile de France et les cinéastes Arnaud Desplechin, Jalil Lespert ou encore Cédric Kahn.
Concernant le programme, les organisateurs proposent cette année davantage de drames que de comédies. Comme l’explique la directrice de la programmation, Edna Epelbaum, le cinéma reflète la société et les thèmes qui préoccupent notre génération. Des films évoquant l’environnement, le terrorisme ou encore la recherche du bonheur sont ainsi à l’affiche. Le public pourra, par exemple, découvrir le long-métrage Baghdad in my Shadow du cinéaste suisse Samir qui parle de la radicalisation, ainsi qu’un Monde plus grand de la romancière et cinéaste française Fabienne Berthaud qui met en scène Cécile de France dans le récit d’un voyage initiatique singulier.
Parmi les invités, de nombreuses femmes seront présentes. La directrice de la programmation s’en réjouit, Edna Epelbaum
Un nouveau Festival Offf
Le septième art sera également à l’honneur à la Maison Farel du 13 au 15 septembre. Les organisateurs du FFFH y proposeront un nouveau Festival Offf ayant pour objectif de dévoiler le cinéma sous ses aspects les plus divers. Le public pourra ainsi participer gratuitement à des activités en tout genre telles que des ateliers de maquillage FX ou des cinés-concerts.
L’avenir dans la capitale incertain
Pour la troisième fois, le Festival du film français d’Helvétie se déroulera également en ville de Berne. Les responsables du FFFH avaient prévu une période de test jusqu’à cette année. Au terme de l’édition 2019, ils devront donc déterminer si la démarche sera renouvelée à l’avenir. Selon la directrice de la programmation, le public est au rendez-vous et toujours plus nombreux. Mais la question dépend aussi de la politique et des investissements éventuels, d’après Edna Epelbaum. /alr