Horlogerie: il faut s'attendre à d'autres licenciements

Les jours se suivent et se ressemblent pour les entreprises de la région. Plusieurs licenciements ...
Horlogerie: il faut s'attendre à d'autres licenciements

Les jours se suivent et se ressemblent pour les entreprises de la région. Plusieurs licenciements ont été prononcés ces derniers temps. En cause notamment, l’essoufflement de certains marchés asiatiques comme la Russie et la Chine.  Selon la Convention patronale de l’industrie horlogère, basée à La Chaux-de-Fonds, ce sont principalement les petites et moyennes entreprises actives dans la sous-traitance qui font pour l’heure les frais de cette situation. Il faut toutefois s’attendre à d’autres licenciements selon la CPIH. Il est pourtant difficile de dire si les grandes marques devront procéder ou non à des coupes dans les effectifs à court terme.

La situation actuelle rappelle à François Matile, secrétaire général de la CPIH, celle qui prévalait il y a 7 ans lors la crise financière. « Elle nous était tombée dessus comme un orage en plein été et était repartie aussi vite qu’elle était venue après 18 mois de difficultés. Cette année, on se trouve dans une configuration à peu près identique avec une visibilité extrêmement réduite, qui fait qu’on ne sait pas vers quoi on va. »

François Matile relève avec un certain optimisme que la région s’est déjà remise de bien d’autres situations similaires et espère que ce sera le cas encore cette fois-ci. Pour l’heure, il est difficile de miser sur les Fêtes de fin d’année et les rendez-vous horlogers du début d’année pour espérer cette relance tant attendue. /lre

Pour François Matile, secrétaire général à la CPIH, il est difficile de miser sur les Fêtes de fin d'année et les salons pour relancer la branche.


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