Les autorités des deux Villes ont présenté ce vendredi une candidature transfrontalière pour accueillir un départ et une arrivée d’étape du Tour de France cycliste
De gauche à droite : Christophe Moreau (ex-coureur cycliste), Richard Chassot (organisateur du Tour de Romandie), Théo Huguenin-Elie (conseiller communal de La Chaux-de-Fonds), Cédric Bôle (maire de Morteau), Alexandre Houlmann (comité d’organisation de La Chaux-de-Fonds) et Jean-Louis Perrin (comité d’organisation de Morteau).
Accueillir une étape du Tour de France cycliste, c’est l’ambition dévoilée ce vendredi par les autorités de La Chaux-de-Fonds et de Morteau. Les deux Villes ont présenté le dossier adressé le jour même à la direction du Tour afin d'héberger une arrivée dans la Métropole horlogère et un départ d’étape à Morteau. Cette candidature transfrontalière a du sens pour les autorités puisque « les deux Villes peuvent s’appuyer sur une longue expérience en matière d’organisation de grands événements sportifs ». La Chaux-de-Fonds a ainsi déjà accueilli le Tour de France en 1998, seize fois le tour de Romandie et deux fois le Tour de Suisse. De son côté, Morteau accueille régulièrement le Tour de Franche-Comté et le Tour du Doubs et a hébergé quatre fois le Tour de l’Avenir.
Organiser un tel événement nécessite un minimum d'expérience et aussi un budget conséquent. A La Chaux-de-Fonds, un comité d'organisation local a déjà été formé. Présidé par Alexandre Houlmann, il se compose de personnalités bien rôdées dans l'accueil d'importants événements cyclistes et en particulier de nombreuses étapes du Tour de Romandie.
Mais le Tour de France représente encore une autre dimension, notamment en termes de budget. Alexandre Houlmann évoque un montant de 600 à 800'000 francs pour accueillir une arrivée d'étape. Il ne s'agit en l'état que d'une estimation qui devra encore être peaufinée. Ce montant n'inquiète toutefois pas outre mesure Alexandre Houlmann :
Si accueillir une étape du Tour de France coûte cher. Les retombées sont également énormes. Chaque franc investi rapporte trois francs à l'économie locale, voire même bien plus. Un tel événement offre aussi une visibilité incomparable à toute une région. Ancien coureur professionnel franc-comtois, et aujoud'hui domicilié en Suisse, Christophe Moreau est séduit par le projet de cette étape transfrontalière. /mne-gtr